Moins de prototypes, plus d’intégrations. Les cinq prochaines années devraient ancrer la MR dans les métiers de terrain, portée par des casques plus confortables, une aide logicielle plus intelligente et des liaisons réseau plus fiables.
Des casques plus discrets, plus endurants
Les optiques progressent, les écrans gagnent en netteté : la lecture de petits schémas devient moins fatigante. Le poids se répartit mieux ; l’autonomie progresse. Surtout, la “vision caméra” du réel gagne en naturel : couleurs fidèles, faible délai, meilleure tenue en lumière difficile.
Une assistance utile, pas envahissante
L’intelligence artificielle n’a pas vocation à remplacer l’opérateur. Elle l’aide : signaler une anomalie visible, proposer l’étape suivante, dicter un compte rendu, résumer une intervention. Par souci de confidentialité, une partie des traitements restera sur site, sans sortie d’images vers l’extérieur.
Une assistance utile, pas envahissante
L’intelligence artificielle n’a pas vocation à remplacer l’opérateur. Elle l’aide : signaler une anomalie visible, proposer l’étape suivante, dicter un compte rendu, résumer une intervention. Par souci de confidentialité, une partie des traitements restera sur site, sans sortie d’images vers l’extérieur.
Des ponts plus simples avec les logiciels métier
Formation, maintenance, logistique, qualité : les connecteurs se généralisent. Objectif : éviter la double saisie, récupérer automatiquement preuves et validations, suivre la progression. La gestion de flotte (mises à jour, comptes, sécurité) s’industrialise au même rythme que pour les smartphones.
Où le marché va-t-il croître ?
Dans l’entreprise, d’abord : industrie, énergie, santé, construction, logistique. Partout où une erreur coûte cher ou un déplacement prend des heures, le retour sur investissement est visible. Côté grand public, la progression sera plus lente et s’appuiera sur des lunettes plus légères et des services utiles au quotidien.
Une méthode qui évite les impasses
Les projets qui durent ont trois points communs : un irritant mesurable choisi au départ (ex. MTTR), un pilotage IT clair (gestion de flotte, sécurité, réseau), et un pipeline de contenu capable de mettre à jour les procédures sans friction. POC court, pilote mesuré, déploiement par étapes — avec revue systématique des résultats.
