VR et LMS/LRS : quelles compatibilités ?

Depuis plusieurs années, la réalité virtuelle (RV ou VR en anglais) révolutionne de nombreux secteurs, et la formation ne fait pas exception. En offrant des expériences immersives et interactives, la RV permet aux apprenants de se plonger dans des environnements simulés, favorisant ainsi une meilleure compréhension des concepts et une mémorisation accrue. Cependant, l’essor de la réalité virtuelle dans le domaine de la formation soulève de nouvelles questions. Comment suivre et évaluer les progrès des apprenants en réalité virtuelle ? Comment collecter et analyser les données générées par leurs interactions ? Cet article vise à identifier les concepts, les outils et les bonnes pratiques actuelles pour répondre aux besoins spécifiques du suivi de la formation en réalité virtuelle.

LMS, SCORM : Définitions et limites

Avant de plonger dans l’analyse de l’état de l’art sur les outils et méthodes de suivi de l’apprentissage en réalité virtuelle, il convient de rappeler quelques notions.

Un LMS (Learning Management System) est une plateforme qui permet de créer, de gérer et de suivre des parcours de formation en ligne : modules e-learning, quiz, capsules vidéos, classes virtuelles… Les LMS permettent notamment :

  • de créer des utilisateurs (apprenant, administrateur, tuteur…),
  • de déposer des contenus de formation (unité d’apprentissage) dans des cours ou parcours
  • de les assigner a des apprenants.

La plupart des LMS permettent d’enregistrer et analyser les remontées d’informations (de base) envoyées par les contenus de formation en utilisant la norme de communication SCORM (Sharable Content Object Reference Model). Modèle de référence pour les objets d’apprentissage partageables, SCORM regroupe un ensemble de normes techniques permettant de faire communiquer le contenu de formation avec le LMS de manière standardisée.

Les principaux outils de gestion de l'apprentissage (LMS) existants sont principalement conçus pour les formations en ligne traditionnelles : ces LMS ne permettent pas d’héberger des contenus en réalité virtuelle et, a fortiori, de collecter les données primaires de formation (score obtenu, temps passé, nombre de tentatives…).

SCORM vs. xAPI : quelles différences ?

Bien qu’il ait été un standard de référence pendant de nombreuses années, SCORM présente certaines limites par rapport aux nouvelles technologies d’apprentissage telles que la réalité virtuelle :  

  • En premier lieu, SCORM est fortement lié à l’environnement LMS. Son utilisation dans d’autres contextes tels que les formations immersives ou les simulateurs VR n’est donc pas possible.
  • De plus, utilisé pour tout autre type d’apprentissage, SCORM se concentre principalement sur les résultats finaux (remontée d’une note, réussites/échecs), sans fournir une vision détaillée (grain par grain) du parcours de l’apprenant ou de ses interactions avec le contenu.

Face aux limites du SCORM et pour répondre au besoin d’une plus grande précision (ou granularité) dans la collecte de données, notamment dans les environnements d’apprentissage immersifs, le xAPI (Experience API) est apparu.

Contrairement au SCORM, le xAPI permet de capturer toutes les interactions d’un apprenant avec un contenu, qu’il s’agisse d’un clic, d’une réponse à une question, ou d’une action dans un environnement virtuel.

Vient alors le LRS...

Le LRS (Learning Record Store) joue un rôle central dans l’écosystème xAPI. 

Contrairement au LMS, qui gère principalement les cours en ligne, le LRS est conçu pour stocker toutes les données liées aux expériences d’apprentissage, sous forme de traces xAPI. 

Véritable « journal de bord » des apprenants, il recueille et analyse en profondeur leurs interactions avec le contenu de formation. Qu’il s’agisse de mouvements, de gestes, d’expressions faciales, ou même du suivi des yeux (eye tracking), le LRS enregistre une multitude de données. Il peut ainsi suivre aussi bien des expériences formelles (comme des modules e-learning) qu’informelles (consultation de sites web, participation à des événements, lecture de livres, etc.). Peu d’activités échappent à cette capacité de suivi, permettant une analyse personnalisée et approfondie de chaque parcours.

Ces informations sont appelées « traces d’apprentissage », « traces xAPI » ou encore « xAPI statements »

Les enjeux de la remontée de données des formations immersives en VR

L’intégration de la réalité virtuelle dans les parcours de formation ouvre de nouvelles perspectives pour l’apprentissage, mais soulève également des défis en termes de suivi et d’évaluation. La collecte et l’analyse des données générées par les interactions des apprenants en VR représentent un enjeu majeur.

En permettant une meilleure compréhension des interactions des apprenants, ces données offrent de nouvelles perspectives pour personnaliser les parcours de formation, améliorer l’efficacité des contenus et développer de nouvelles méthodes pédagogiques adaptées à l’environnement immersif.

  • Mesure de l’engagement : en mesurant le temps que les apprenants passent sur chaque tâche ou module, il est possible d’identifier les contenus les plus engageants ;
  • Identification des difficultés : en analysant les actions des apprenants, il est possible d’identifier les points où ils rencontrent des difficultés. L’analyse des erreurs commises permet de mettre en évidence les concepts mal compris et d’ajuster les explications.
  • Personnalisation de l’apprentissage : en fonction des données collectées, il est possible de personnaliser le parcours de formation de chaque apprenant, en lui proposant des activités adaptées à son profil et à ses besoins.
  • Évaluation de l’efficacité des contenus : l’analyse des données permet d’évaluer l’efficacité des différents contenus et de les améliorer en conséquence.

Limites actuelles des LMS face aux défis de la VR

Les LMS ont été conçus initialement pour répondre aux besoins des formations en ligne traditionnelles (i.e. via une interface ordinateur). Bien qu’ils soient des outils puissants, la quasi-totalité des LMS ne permettent d’héberger ni de créer des contenus jouables via un casque de réalité virtuelle.

Une solution partielle existe et consiste à utiliser le webservice de la plateforme LMS. Lorsque celui—ci existe et est configuré, il permet à une application externe de communiquer avec la plateforme pour échanger des informations (authentification de l’utilisateur et transmission des données SCORM).

 

La mise en place de ce webservice est rarement incluse dans les prestations d’installation et de configuration de la plateforme et nécessite généralement des prestations supplémentaires. Par ailleurs, l’implémentation dans le contenu VR de la brique de communication avec le webservice nécessite des compétences de développement web complémentaires aux compétences de développement applicatif VR et représente un coût supplémentaire pour chaque nouveau contenu VR.

LMS, LRS : les tendances du marché

Face aux limites des LMS traditionnels, le marché évolue rapidement pour répondre aux besoins spécifiques des formations en réalité virtuelle. Plusieurs tendances émergent :

Émergence de plateformes LMS spécialisées VR

Des nouvelles plateformes LMS voient le jour, conçues spécifiquement pour gérer des formations en VR. Ces solutions peuvent intégrer nativement les moteurs de jeux (Unity, Unreal Engine) et offrent des fonctionnalités avancées pour la création, le déploiement et le suivi des expériences immersives.

Malheureusement, ces plateformes commerciales sont majoritairement des solutions propriétaires qui s’ajoutent inévitablement aux plateformes LMS classiques. Cela a pour conséquence de doubler le coût de souscription aux services de plateforme de formation. Par ailleurs ces solutions peuvent poser des problèmes juridiques vis à vis de la protection des données personnelles (mode SASS avec stockage dans le cloud).

Du côté des LMS open-source...

Du côté des LMS open source comme Moodle, l’absence de prise en charge native des traces d’apprentissage xAPI représente une limitation majeure, surtout pour les acteurs de la formation immersive (VR, AR, et XR). Cela signifie que, sans l’ajout de fonctionnalités ou de plugins spécifiques, ces plateformes ne peuvent pas enregistrer et analyser en détail les interactions complexes des utilisateurs dans les environnements immersifs, comme les mouvements, les gestes, ou les actions spécifiques réalisées dans un espace virtuel. Ce manque réduit considérablement la capacité à suivre les progrès dans des expériences d’apprentissage riches et interactives, pourtant essentielles à la formation immersive.

Cependant, avec l’évolution rapide des technologies et des standards comme xAPI, des opportunités émergent pour surmonter ces limites. Des développements récents permettent une intégration plus fluide des contenus immersifs dans des LMS comme Moodle, notamment via des plugins ou des passerelles vers des LRS externes. Ces LRS, interconnectés avec Moodle, peuvent recueillir et stocker les données générées par les environnements immersifs, permettant ainsi de suivre de manière détaillée et exhaustive les interactions des apprenants dans la réalité virtuelle, augmentée ou mixte (XR).

Grâce à ces avancées, il devient possible de mieux intégrer des formations immersives au sein des parcours pédagogiques gérés par des LMS open source, ouvrant ainsi la voie à des expériences d’apprentissage plus engageantes et à une évaluation plus précise des compétences développées dans des contextes immersifs.

Du LMS vers un écosystème d'outils spécialisés : le Xleaning (Experience Learning Plateform)

La combinaison d’outils open source et spécialisés, reliés par des protocoles standard xAPI, permet de créer un environnement d’apprentissage sur mesure, plus flexible et adapté aux besoins spécifiques. Le choix de la solution la plus adaptée se basera alors souvent sur l’utilisation combinée et spécifique d’outils spécialisés pour constituer un vrai « écosystème d’expérience d’apprentissage ». Cela passe par une spécialisation des outils, comme par exemple :

  • Le LMS qui sera utilisé uniquement pour gérer l’authentification des apprenants, l’hébergement des modules et l’assignation des parcours.
  • Le « launcher »: installé sur le dispositif immersif, il fera le lien entre l’utilisateur connecté et la liste des modules VR auxquels il peut accéder en communiquant avec la LMS. Ce composant se chargera de télécharger et d’installer sur le casque automatiquement le module VR (s’il n’est pas déjà installé).
  • Le LRS sera uniquement dédié au traitement du stockage des traces d’apprentissage Xapi y compris en dehors de la LMS.

Les données des traces d’apprentissage du LRS seront quant à elles, exploitées par une solution d’analyse de données (Data Learning Analytics) pour générer des rapports personnalisés avec des indicateurs clés de performance (KPI) qui ont du sens pour la gestion de vos formations.

Le marché des LMS pour la VR est en pleine mutation. Par conséquent, les organisations doivent adopter une approche pragmatique et personnalisée pour choisir la bonne combinaison de solutions. Accompagné par une expertise technique solide, vous serez en mesure de créer des expériences d’apprentissage immersives et efficaces.

 

Conclusion

Pour tirer pleinement parti des potentialités de la formation en VR, il est recommandé d’adopter une approche modulaire et flexible :

  • Privilégier les solutions ouvertes et modulaires : Les solutions open source offrent une plus grande personnalisation et une meilleure intégration avec d’autres outils.
  • Définir une stratégie de collecte et d’analyse des données : Il est essentiel de définir clairement les données à collecter, les indicateurs clés à suivre pour choisir les outils d’analyse adaptés.
  • Miser sur l’interopérabilité : Choisir des outils compatibles avec les standards xAPI pour faciliter l’échange de données entre les différents composants de l’écosystème.
  • Collaborer avec les experts : Faire appel à des spécialistes en pédagogie, en technologie et en données pour vous accompagner dans la conception et la mise en œuvre d’une solution adaptée aux besoins spécifiques de votre organisation.

Le marché des outils de suivi de l’apprentissage en VR est en constante évolution. On peut donc s’attendre à voir émerger de nouvelles solutions toujours plus performantes et spécialisées. L’intelligence artificielle devrait également jouer un rôle de plus en plus important notamment dans l’analyse des données et la personnalisation des parcours d’apprentissage. Les standards ouverts comme xAPI continueront de se développer pour faciliter l’interopérabilité entre les différents outils.

Un tiers lieu 4.0 au service de l’attractivité industrielle en Grand Est Touraine

L’industrie française, en particulier dans le Grand Est Touraine, fait face à de nombreux défis, parmi lesquels l’appropriation des nouvelles technologies et l’attractivité des métiers auprès des jeunes, des femmes et des demandeurs d’emploi. Pour répondre à ces enjeux, l’UIMM Loiret-Touraine a porté un projet ambitieux de création d’un tiers lieu, un espace innovant et pédagogique qui doit devenir une vitrine technologique et un levier de compétitivité pour les entreprises locales. 

Ce projet, intitulé « La Fabrique A Venir » et situé au cœur du Pôle Formation UIMM d’Amboise, ambitionne de développer des parcours pédagogiques destinés à plusieurs publics, tout en contribuant à la transformation numérique de l’industrie locale

L’UIMM Loiret-Touraine a fait appel à l’expertise d’Audace pour l’accompagner dans la définition du projet pédagogique et son adaptation aux attendus des acteurs locaux. Après un important travail d’audit, Audace a travaillé sur l’architecture du lieu, de la structuration des espaces au design des équipements de médiation.

Un tiers lieu pour accélérer la transition numérique
et révéler les talents de demain

Pour s’assurer que le tiers lieu réponde aux attentes et besoins du territoire, AUDACE a mené une phase d’audit auprès des acteurs locaux. Cette démarche a permis de recueillir des témoignages et des suggestions provenant d’entreprises, d’institutions, de formateurs, d’apprentis ainsi que de responsables de formation et d’emploi. Plusieurs objectifs ont alors été mis en évidence.

Accompagner les entreprises industrielles dans leur transformation digitale

Le premier objectif soulevé lors du travail d’audit porte sur l’accompagnement des entreprises, en particulier les PME, dans l’adoption des technologies digitalesEn effet, lors des entretiens menés par Audace, les acteurs locaux ont souligné la nécessité d’un espace dédié à la valorisation de l’industrie 4.0, où les avancées technologiques pourraient être présentées et démontrées, avec une mise en lumière de leur impact sur la productivité et la qualité de vie au travail. En déployant des dispositifs pédagogiques innovants, ce tiers lieu va permettre aux entreprises locales de comprendre et d’adopter les opportunités offertes par l’industrie 4.0 et de renforcer leur compétitivité sur le marché. 

Faciliter la formation des opérateurs de demain

Le deuxième enjeu de la création d’un tel espace concerne la formation des futurs professionnels, étudiant actuellement dans filières technologiques de l’industrie. En effet, ces collaborateurs de demain doivent être prêts à intégrer des entreprises industrielles en pleine mutation numérique. Il est donc crucial de les former aux technologies d’avenir telles que la robotique collaborative, la réalité augmentée et virtuelle, ou encore les capteurs de l’Internet des objets (IoT). Ce tiers lieu fait donc office d’espace de démonstration de ces technologies, en permettant aux apprenants d’accéder à des outils modernes et concrets.

Du côté des entreprises, l’audit a également souligné l’importance de faire de ce tiers lieu un espace de rencontre et de partage. Les entreprises locales souhaitaient en effet pouvoir mutualiser leurs efforts de communication et de recrutement dans un cadre propice à la présentation de leur savoir-faire ; un point central de co-conception pour les acteurs de l’industrie.

De l'attractivité à l'inclusion : améliorer l'image des métiers industriels dans un secteur en mutation

En parallèle, l’audit a révélé un déficit d’information et d’attractivité des métiers industriels, particulièrement auprès des jeunes et de leurs familles. L’industrie souffre encore d’une image obsolète, associée à des conditions de travail difficiles, alors qu’elle est en réalité en pleine transformation technologique et offre de nombreuses opportunités passionnantes. Il devient donc crucial de faire évoluer ces perceptions pour attirer de nouveaux talents. En mettant en lumière la modernité du secteur et l’accessibilité des métiers de l’industrie, l’objectif est d’attirer de nouveaux talents vers des carrières souvent méconnues ou mal perçues. La création d’un tel lieu est un excellent moyen de présenter ces professions de manière concrète et innovante.

Plusieurs initiatives sont également envisagées pour séduire les jeunes cibles et personnes en reconversion. Tout d’abord, des collaborations avec les établissements d’enseignement et l’organisation d’événements (concours, hackathons…) permettront de sensibiliser les collégiens et les lycéens à la modernité de l’industrie. Des séances de découverte des métiers seront aussi proposées aux publics en reconversion grâce à la mise en place de partenariats avec des organismes de formation professionnelle.

L’un des défis du tiers lieu sera également de valoriser la diversité des carrières disponibles dans l’industrie et de démontrer qu’elles sont accessibles à tous, y compris aux femmes, encore sous-représentées dans ce secteur. En montrant des exemples concrets de femmes réussissant dans l’industrie, le tiers lieu espère inspirer un plus grand nombre de candidates à envisager des carrières dans ce domaine.

Proposer un espace modulable et inspirant au service de l'industrie 4.0

Situé au cœur du Pôle Formation UIMM d’Amboise, ce tiers lieu jouit d’un emplacement stratégique qui lui permet de bénéficier des ressources humaines et techniques déjà présentes sur place.

Ce tiers lieu s’articule autour de deux espaces et trois parcours pédagogiques imaginés par Audace : 

  • Un parcours « Jeunes » (2h15 max.) a été imaginé pour attirer un jeune public et lui démontrer qu’industrie rime avec nouvelles technologies ; 
  • Un parcours « Demandeurs d’emploi » (2h10 max.) vise à attirer les demandeurs d’emploi en leur montrant que l’industrie est un secteur dynamique, ouvert à tous et en recherche constante de personnel qualifié ;
  • Un parcours « Chefs d’entreprise » va permettre de démontrer l’intérêt de moderniser les industries et de convaincre les chefs d’entreprise sur le fait qu’intégrer les nouvelles technologies est à la portée de tous.
La scénographie du lieu a été imaginée par Audace avec comme mot clé la modularité. La flexibilité de l’espace, les équipements mobiles garantissent un usage optimisé pour l’ensemble des parties prenantes, qu’il s’agisse d’apprentis, de formateurs ou de professionnels de l’industrie. 
 

Des démonstrations et des activités concrètes vont y être proposées pour sensibiliser et former les publics à l’industrie 4.0. Parmi les technologies mises à disposition, on retrouvera des robots collaboratifs (cobots), de la réalité augmentée et virtuelle, des scanners 3D, des imprimantes 3D composites, des capteurs IoT, ainsi que des exosquelettes ergonomiques. 

Une salle multiplex, équipée pour des réunions et des démonstrations, permettra également de présenter ces innovations de manière dynamique et interactive.

 

Le tiers lieu industriel 4.0 porté par l’UIMM Loiret-Touraine s’annonce comme un équipement clé pour le développement de l’industrie dans le Grand Est Touraine. En proposant un espace technologique et pédagogique innovant, il ambitionne de répondre aux enjeux d’attractivité et de transformation numérique des entreprises locales, tout en formant les futurs talents et en promouvant les métiers industriels auprès des jeunes et des personnes en reconversion. Un projet d’avenir qui, à terme, devrait contribuer à renforcer la compétitivité et l’attractivité du territoire. Le premier succès en nombre et qualités des visiteurs lors de son inauguration le 16 septembre dernier est un très bon indicateur de l’émulation qu’un tel lieu produit au sein de son écosystème.

UIMM – Simulation de Gigafactory de véhicules électriques

L’essor des gigafactories de batteries en France crée une demande croissante pour des profils hautement qualifiés dans divers métiers techniques. Pour répondre à ce besoin et valoriser les opportunités du secteur, l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) a fait appel à Audace pour développer une expérience immersive en réalité virtuelle. Ce dispositif innovant vise à attirer de nouveaux talents et à éveiller des vocations, notamment lors de salons professionnels. Conçue avec la norme OpenXR, l’application est compatible avec les principaux casques VR du marché et combine apprentissage ludique et innovation pour dévoiler l’avenir de l’industrie automobile.

DISPOSITIF

La simulation VR développée par Audace se compose de deux applications complémentaires :

  • Découverte du secteur : La première application propose aux utilisateurs une immersion dans l’univers de l’automobile grâce à des visites virtuelles d’usines, d’ateliers et de chaînes de montage, agrémentées de témoignages d’employés, pour offrir une vision d’ensemble des métiers du secteur.
  • Serious Game : La seconde application invite les participants à incarner un personnage dans un environnement industriel futuriste, rappelant un héros tel que Batman. Dans une base souterraine secrète, les utilisateurs doivent réaliser des missions professionnelles, manipuler des objets, utiliser des équipements de protection (EPI) et résoudre des problèmes techniques.

 

Les missions se déroulent dans un lieu central emblématique, le Cell Center, où les utilisateurs ont le choix entre un mode « histoire linéaire » ou une exploration libre. Parmi les activités proposées : la gestion d’une Electromobile 4.0 et l’inspection de risques en atelier. Les défis techniques et les mini-jeux sont conçus pour refléter les réalités de travail dans une gigafactory, immergeant les utilisateurs au cœur des processus de production.

Technologie

Développées sous Unity et compatibles avec le Meta Quest 3, ces applications exploitent la norme OpenXR pour garantir leur adaptabilité à d’autres casques VR, renforçant ainsi leur accessibilité.

OBJECTIF

L’objectif de ce projet est de permettre à un large public de découvrir les métiers de l’industrie automobile, et plus particulièrement ceux des gigafactories de batteries, afin de susciter des vocations dans un secteur en pleine transformation.

CIBLE

Le dispositif s’adresse au grand public, en particulier aux salariés en veille ou en reconversion, ainsi qu’aux demandeurs d’emploi, lors des salons professionnels organisés par l’UIMM.

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Naval Group – Serious game VR « Cybersécurité »

Leader européen du naval de défense, Naval Group est une cible privilégiée pour les cyberattaques. Après avoir développé des outils internes de sensibilisation, l’entreprise a décidé de créer une application ludique et immersive. Ce serious game en réalité virtuelle met en avant la gestion de la cybersécurité tout en attirant de jeunes talents vers le département cyberdéfense.

Dispositif

Ce serious game repose sur une analogie entre une cyberattaque et une attaque en mer. Le joueur, équipé d’un casque de réalité virtuelle, se trouve à bord d’un navire de défense lorsqu’une menace apparaît : des drones marins malveillants approchent rapidement, prêts à frapper. Le temps est compté.

Le joueur doit réagir en mettant en œuvre des contre-mesures rapides. L’intrusion dans le système d’identification automatique du radar compromet la sécurité, et il faut utiliser un « canon cyber » pour neutraliser les faux navires détectés. Simultanément, une attaque sur le système GPS plonge le navire dans la confusion. Pour réussir, l’apprenant devra mobiliser ses connaissances en cybersécurité pour protéger le navire et rétablir l’ordre avant qu’il ne soit trop tard.

Objectifs pédagogiques

  • Expliquer de manière ludique et immersive les enjeux de la cybersécurité dans le secteur naval à un public de non-experts.
  • Attirer l’attention lors des salons professionnels et susciter des vocations au sein des équipes de cyberdéfense de Naval Group.

Cible

Ce serious game s’adresse au grand public et aux futurs collaborateurs potentiels, en visite sur le stand de Naval Group lors des salons professionnels.

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Workshop PICO : les nouveautés 2024 en VR et réalité mixte

Le 18 septembre dernier, Emile, l’un de nos lead-développeurs, a eu l’opportunité de participer à un workshop organisé par MATTS DIGITAL, centré sur les dernières innovations de PICO, un acteur incontournable du marché des casques de réalité virtuelle (VR). Cette journée a permis de découvrir les ambitions de PICO pour 2024 et les produits qui marqueront le secteur.

PICO, un acteur en pleine expansion

Depuis son arrivée sur le marché européen en 2017 avec les modèles PICO Neo et Goblin, PICO n’a cessé d’innover, lançant sept modèles en seulement six ans, dont les Neo 2 (2019) et Neo 3 Pro (2021). Aujourd’hui, la marque s’est imposée comme l’un des trois principaux fabricants de casques VR dans le monde, avec une expertise particulière dans les casques autonomes.

PICO cible principalement le marché B2B, notamment dans les secteurs de l’éducation, de l’industrie et de la santé. Avec des casques proposant à la fois des expériences en 3DoF (trois degrés de liberté) et 6DoF (six degrés de liberté), la marque s’adresse à des utilisateurs qui recherchent des interactions plus immersives dans les environnements virtuels. Le 6DoF, par exemple, permet un déplacement complet dans l’espace, tandis que le 3DoF limite l’interaction à la rotation de la tête.

L’une des ambitions stratégiques de PICO est de passer du stade de la preuve de concept (POC) à des déploiements à grande échelle. Cela inclut la gestion de flottes de casques pour les entreprises, un aspect essentiel pour les organisations souhaitant intégrer massivement la VR dans leurs processus. Parmi les avantages concurrentiels de PICO, on note l’absence de collecte de données personnelles, l’utilisation des casques sans besoin de créer un compte utilisateur, et la possibilité de personnaliser les casques à la demande.

PICO 4 Ultra : des performances à la hauteur

Lors du workshop, PICO a levé le voile sur son dernier modèle, le PICO 4 Ultra, conçu pour rivaliser directement avec le Quest 3 de Meta. Équipé d’un processeur Qualcomm Snapdragon XR2, de 12 Go de RAM et d’un stockage de 256 Go, ce casque présente des caractéristiques techniques impressionnantes. Il est compatible avec OpenXR, une norme facilitant le développement d’applications inter-casques, et prend en charge le Wi-Fi 7 pour une connexion ultra-rapide. Avec des fonctionnalités de réalité mixte intégrées (accès à la caméra frontale, handtracking…), le PICO 4 Ultra offre une expérience immersive de qualité supérieure.

En comparaison avec le Quest 3, le PICO 4 Ultra se distingue par une mémoire plus importante, une meilleure caméra frontale, un écran plus large et une autonomie prolongée. Bien que son prix soit plus élevé (695 € contre 450 € pour le Quest 3), il intègre toutes les fonctionnalités nécessaires sans frais supplémentaires, ce qui en fait une solution clé en main pour les entreprises, minimisant ainsi les obstacles à son adoption.

PICO 4 Tracker : l’innovation en mouvement

Parmi les autres nouveautés dévoilées, le PICO 4 Tracker a particulièrement retenu l’attention. Ce capteur de mouvements, pesant seulement 14g, est compatible avec tous les casques PICO. Doté d’une autonomie de 25 heures et d’une calibration en moins de 10 secondes, il offre des performances supérieures à son concurrent direct, le HTC Ultimate Tracker. Avec un prix compétitif de 89 € la paire (contre 239 € pour le modèle HTC), ce tracker pourrait rapidement s’imposer sur le marché.

Des solutions logicielles adaptées aux besoins des entreprises

En plus du matériel, PICO met à disposition des solutions logicielles conçues pour optimiser l’utilisation de ses casques. L’une d’entre elles permet de scanner et partager des environnements en réalité mixte pour des applications multijoueurs (LBE – Location Based Entertainment). Bien que cette fonctionnalité nécessite un serveur ou un câble pour le partage, elle ouvre de nombreuses possibilités pour les entreprises souhaitant créer des expériences collaboratives immersives.

Le PICO Business Suite offre quant à lui des outils complets pour gérer une flotte de casques en local. Synchronisation de contenu, mode kiosque, communication à distance : tout est pensé pour simplifier la gestion de nombreux casques dans des contextes professionnels tels que la formation ou la présentation. PICO a également annoncé le lancement en fin d’année du Business Device Manager, une solution similaire à ArborXR, permettant de gérer à distance les mises à jour et les commandes des casques.

 

Le PICO 4 : un atout majeur pour la VR et la réalité mixte

Le PICO 4 se distingue autant en réalité virtuelle qu’en réalité mixte. En VR, il affiche des performances supérieures grâce à son processeur Qualcomm Snapdragon XR2 et sa mémoire de 128 Go. Ces caractéristiques en font un outil idéal pour des applications intensives telles que la formation, la simulation ou encore la collaboration virtuelle. Le confort et l’ergonomie du casque, avec une répartition du poids optimisée, permettent de longues sessions immersives sans inconfort.

En réalité mixte, la caméra frontale haute résolution du PICO 4 permet une intégration fluide d’éléments virtuels dans le monde réel. Cette fonctionnalité est particulièrement adaptée aux secteurs comme l’architecture, où des plans 3D peuvent être superposés sur des environnements réels, ou encore la maintenance, où les techniciens peuvent suivre des instructions en temps réel. Grâce à la norme OpenXR, les applications développées pour le PICO 4 sont compatibles avec une large gamme de casques, rendant ce modèle particulièrement attractif pour les entreprises.

 

Conclusion

Ce workshop a confirmé que PICO continue de s’imposer comme un leader sur le marché de la réalité virtuelle, avec une forte orientation B2B. Leurs solutions, tant matérielles que logicielles, répondent aux besoins spécifiques des entreprises souhaitant déployer la VR et la réalité mixte à grande échelle. Avec des produits comme le PICO 4 Ultra et le PICO 4 Tracker, la marque s’affirme comme un acteur clé à suivre dans les prochaines années.

Réalité Mixte vs Réalité Virtuelle en Formation : quel potentiel supplémentaire ?

Dans le cadre de la formation, la réalité virtuelle (RV) offre des expériences immersives complètes en plongeant les apprenants dans des environnements simulés. La réalité mixte (RM), qui combine éléments virtuels et monde réel, permet d’aller encore plus loin. En ajoutant des interactions entre le virtuel et le réel, la RM offre des perspectives nouvelles pour des formations plus efficaces, collaboratives et immédiatement applicables. Avec l’arrivée des nouveaux casques, tels que ceux de Meta et Pico, cette technologie devient en plus très accessible financièrement, facilitant son adoption dans le milieu professionnel.

Interaction avec l’environnement réel : un apprentissage ancré dans la réalité

Contrairement à la RV, qui isole l’apprenant dans un monde entièrement virtuel, la RM permet d’intégrer des éléments numériques au sein de l’environnement réel. L’apprenant peut ainsi continuer à voir, entendre et interagir avec son environnement physique tout en recevant des informations supplémentaires via des éléments virtuels.

Dans le domaine de la formation, cela se traduit par des situations où un apprenant peut utiliser des outils réels tout en suivant des instructions affichées en réalité mixte. Par exemple, un électricien en formation peut manipuler un tableau de distribution réel, tout en voyant apparaître des indications visuelles virtuelles sur les différentes étapes à suivre ou les points de sécurité à vérifier. Cette continuité entre le virtuel et le réel permet une meilleure acquisition des compétences, car l’apprenant est en contact direct avec les objets qu’il utilisera dans son quotidien professionnel.

Collaborer à plusieurs en temps réel sur des tâches de formation

L’un des principaux avantages de la RM par rapport à la RV est la possibilité pour plusieurs utilisateurs d’interagir ensemble sur un même objet virtuel, tout en restant ancrés dans leur environnement physique. Cela permet une approche collaborative fluide.

Prenons l’exemple d’une formation en maintenance industrielle. Plusieurs techniciens peuvent se trouver dans la même pièce et observer simultanément un modèle virtuel de la machine qu’ils apprennent à réparer. Chacun peut proposer des actions, tester des procédures ou discuter des solutions à adopter, tout en voyant en temps réel les ajustements effectués. Ce type de collaboration, renforcée par la RM, permet aux apprenants de travailler ensemble de manière efficace et interactive, en partageant un objet d’étude commun.

Utiliser des objets physiques tout en intégrant des données virtuelles

L’un des aspects qui différencie fondamentalement la RM de la RV est la possibilité d’interagir avec des objets physiques tout en recevant des données virtuelles. En RM, l’apprenant peut plus facilement utiliser de vrais outils ou équipements tout en étant guidé par des informations virtuelles en temps réel.

Par exemple, lors d’une formation en maintenance automobile, un apprenant peut manipuler un moteur réel tout en voyant des informations virtuelles projetées sur les différentes pièces. Ces informations peuvent inclure des consignes de montage, des schémas techniques ou des points d’attention spécifiques. Cela permet de lier théorie et pratique de manière fluide, en offrant une formation à la fois réaliste et instructive.

Assistance à distance : l’expert à portée de main

Un autre avantage majeur de la RM est la possibilité d’intégrer l’assistance d’un expert à distance en temps réel. Grâce à la réalité mixte, un formateur ou un expert peut suivre en direct les actions de l’apprenant, et lui fournir des conseils précis, sans être physiquement présent.

Par exemple, dans le cadre d’une formation en maintenance d’équipements industriels, un expert distant peut observer, via un flux vidéo, ce que l’apprenant voit à travers ses lunettes de réalité mixte. Il peut ensuite annoter directement l’image perçue par l’apprenant, pointer des zones spécifiques de la machine ou donner des instructions verbales et visuelles pour corriger une erreur ou guider l’apprenant dans une procédure complexe. Cette capacité à bénéficier d’une assistance personnalisée en temps réel, sans être sur site, représente un atout majeur pour les formations, en particulier lorsque les ressources humaines qualifiées sont limitées.

Renforcer l’immersion tout en restant connecté au monde réel

Contrairement à la RV, où l’utilisateur est entièrement déconnecté de son environnement physique, la RM conserve le lien avec ce dernier, ce qui est essentiel dans certaines formations où l’interaction avec des équipements réels ou des collègues est nécessaire.

Dans un scénario de formation en sécurité incendie, par exemple, l’apprenant peut voir des flammes virtuelles apparaître dans un environnement physique réel, tout en ayant accès à des indications sur les gestes à adopter, les risques à éviter, ou l’utilisation correcte d’un extincteur. L’apprentissage se fait donc en immersion totale, mais dans un environnement qui reste ancré dans la réalité professionnelle de l’apprenant, offrant une meilleure transition vers les situations de terrain.

Des retours en temps réel pour une adaptation continue

La RM permet également d’offrir des retours d’information immédiats et contextuels. Pendant une formation, l’apprenant peut recevoir des conseils, des alertes ou des corrections en temps réel, directement intégrés dans son environnement. Cela renforce l’apprentissage par la pratique, en aidant l’apprenant à corriger ses actions sans interrompre le flux de travail.

Prenons le cas d’une formation en soudure : si l’apprenant commet une erreur de technique, la RM peut afficher instantanément des indications correctives directement sur la pièce travaillée, telles que des lignes guides ou des messages indiquant des zones mal soudées. Ce retour immédiat, basé sur des actions réelles, aide à renforcer l’apprentissage par l’expérience.

En permettant l’interaction simultanée avec des objets réels et virtuels, la réalité mixte permet donc non seulement d’ancrer les apprentissages dans la réalité de l’environnement de travail, mais aussi de renforcer la collaboration et d’offrir une assistance à distance en temps réel. Pour les formations nécessitant une manipulation d’équipements réels ou des échanges entre équipes, la RM s’impose comme une technologie flexible, réaliste et immédiatement applicable.

Les défis posés par les digital natives à la formation : adapter le digital learning aux jeunes générations

L’émergence des digital natives a bouleversé les paradigmes éducatifs traditionnels. Ayant grandi dans un monde hyperconnecté, ces jeunes générations maîtrisent les outils numériques, mais présentent également des particularités d’apprentissage qui influencent la manière dont le digital learning doit leur être proposé. Cette transformation engendre plusieurs défis pour les formateurs et concepteurs de digital learning. Décryptons ensemble les conséquences des caractéristiques des digital natives sur les approches du digital learning et examinons comment adapter ces formations pour répondre efficacement à leurs besoins.

Un besoin de formats courts et engageants : l'essor du micro-learning

Les digital natives sont habitués à consommer du contenu en petites portions rapides, qu’il s’agisse de vidéos courtes, de messages sur les réseaux sociaux, ou de mises à jour en temps réel. Ce mode de consommation impacte directement leur capacité à rester concentrés sur des contenus plus longs ou complexes.

Conséquences sur le digital learning

  • Fragmentation des contenus : Les formations digitales destinées aux digital natives doivent éviter les formats longs et privilégier le micro-learning, c’est-à-dire des modules courts (de 5 à 10 minutes) qui concentrent les informations clés. La structuration des cours en petites unités permet de maintenir l’attention et de réduire la surcharge cognitive.
  • Interactions fréquentes : Pour retenir l’attention des digital natives, il faut introduire des éléments interactifs tout au long du parcours, comme des quiz rapides ou des exercices pratiques, pour favoriser la rétention des connaissances.

Une concentration fragile : l’importance de l’engagement actif

Le monde numérique hyperconnecté a développé chez les digital natives une tendance à la distraction. Leurs capacités attentionnelles sont fragmentées par les multiples sollicitations numériques, ce qui pose un défi important pour les formations en ligne.

Conséquences sur le digital learning

  • Gamification et apprentissage ludique : Pour contrer la perte d’attention rapide, il est essentiel d’intégrer des éléments de gamification dans les formations e-learning. L’introduction de défis, de points, de badges ou de systèmes de progression encourage la participation active et maintient l’intérêt tout au long du module.
  • Engagement multisensoriel : Il est recommandé de diversifier les formats pédagogiques, en intégrant des vidéos, des podcasts et des infographies interactives. Cette approche multimodale stimule plusieurs canaux d’apprentissage simultanément et capte l’attention de manière plus soutenue.

Difficultés de mémorisation : des outils pour renforcer l'apprentissage à long terme

Les digital natives tendent à externaliser leur mémoire, utilisant fréquemment des moteurs de recherche ou des assistants numériques pour accéder rapidement à l’information. Cette habitude de déléguer la mémorisation à des outils numériques peut affaiblir leur capacité à retenir des informations sur le long terme.

Conséquences sur le digital learning

  • Feedback instantané : Les systèmes d’apprentissage adaptatifs, qui offrent des retours immédiats à l’apprenant après chaque activité ou évaluation, permettent de renforcer la rétention des connaissances et d’ancrer les apprentissages plus durablement.
  • Répétition espacée : Les stratégies d’apprentissage doivent intégrer des techniques de répétition espacée (spaced repetition), qui permettent de renforcer la mémorisation à long terme en révisant les concepts à intervalles réguliers.

Dépendance aux outils numériques : encourager l’autonomie et la réflexion critique

Bien que les digital natives soient à l’aise avec les technologies, ils peuvent présenter une dépendance excessive à ces outils pour résoudre des problèmes, ce qui affecte leur capacité à réfléchir de manière critique ou à planifier leurs tâches de manière autonome.

Conséquences sur le digital learning

  • Problématiques ouvertes et études de cas : Les formations doivent inclure des études de cas et des projets ouverts qui demandent aux apprenants de résoudre des problèmes complexes sans recours immédiat aux outils numériques. Cela stimule leur pensée critique et renforce leur autonomie.
  • Encourager l’évaluation des sources : Dans un environnement numérique où les informations sont pléthoriques, les modules de digital learning doivent intégrer des activités qui apprennent aux digital natives à analyser et vérifier la qualité des informations qu’ils consultent. Cela leur permet de développer un esprit critique et d’éviter la désinformation.

Problèmes de planification : intégrer des compétences en gestion du temps

Les digital natives ont grandi dans un monde de gratification immédiate, où la notion d’effort prolongé est parfois diluée. Cette tendance peut affecter leur capacité à gérer leur temps et à planifier leurs apprentissages sur le long terme.

Conséquences sur le digital learning

  • Structuration claire des parcours : Les formations en ligne doivent être conçues avec une structure claire, indiquant des étapes et des objectifs bien définis à chaque phase. Des outils de planification intégrés, comme des timelines ou des rappels d’échéances, aident les digital natives à mieux organiser leur apprentissage.
  • Enseigner la gestion du temps : Les modules peuvent intégrer des conseils ou des outils sur la gestion du temps (par exemple, des techniques de time-blocking), qui aident les apprenants à organiser leur travail et à structurer des tâches complexes.

Pour réussir à former efficacement les digital natives, le digital learning doit donc s’adapter aux spécificités de cette génération. L’usage du micro-learning, la gamification, les outils interactifs, et l’intégration d’approches multimodales sont autant de leviers pour capter leur attention et favoriser leur apprentissage. Parallèlement, il faut renforcer des compétences parfois délaissées, telles que la mémorisation à long terme, la planification et la réflexion critique, afin de former des apprenants autonomes et capables de faire face aux défis du monde numérique.

En adoptant ces stratégies, le digital learning peut non seulement répondre aux besoins des digital natives, mais aussi les préparer aux exigences du monde professionnel, où les compétences de gestion du temps, d’autonomie et d’évaluation des informations sont de plus en plus cruciales.

Réalité mixte en formation : des expériences immersives et collaboratives pour un apprentissage ultra-performant

Vous souhaitez transformer la manière dont vous formez vos équipes en maximisant leur engagement ? Avez-vous étudié le potentiel de la réalité mixte?

Longtemps perçue comme une technologie d’avenir, la réalité mixte — qui combine réalité virtuelle et réalité augmentée — est désormais accessible grâce à des casques de dernière génération, abordables et performants, tels que ceux de Meta et Pico. Cette technologie transforme la formation professionnelle en offrant des expériences immersives et collaboratives sans précédent.

Deux exemples concrets :

  • Formation technique et maintenance : Les employés peuvent apprendre à réparer des machines complexes en visualisant des tutoriels en réalité augmentée directement sur les équipements.
  • Collaboration à distance : Les équipes dispersées géographiquement peuvent se réunir dans des environnements virtuels pour des sessions de brainstorming, des ateliers-formations ou des simulations de projets.

Mais il y en a bien d’autres !

Que ce soit pour les procédures et  gestes techniques, la maintenance,  la sécurité au travail ou encore  le travail en équipe, la réalité mixte redéfinit les méthodes de travail et de formation.

Selon des études récentes, le marché mondial de la réalité mixte devrait croître de plus de 45% dans les cinq prochaines années. Pourquoi ignorer une technologie aussi prometteuse et abordable ? Les directions formation ont tout intérêt à s’y intéresser dès maintenant.

Dans ce webinair animé par Jérôme Poulain, Directeur associé d’Audace Digital Learning et Thierry Koscielniak, Président de France Immersive Learning, vous découvrirez en quoi la réalité mixte constitue un atout incontournable pour l’avenir de vos équipes.

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Savoir Faire et Faire Savoir : l’importance de la communication pour accompagner le digital learning

À l’ère du numérique, le digital learning est devenu un pilier incontournable de la formation continue et du développement professionnel. Pourtant, la simple création et diffusion de contenus pédagogiques de qualité ne suffisent pas. Un accompagnement en communication efficace s’avère essentiel pour maximiser l’engagement des apprenants et garantir le succès des programmes. Cet article explore pourquoi et comment une communication bien orchestrée peut doper la performance d’un dispositif de digital learning.

Comprendre et utiliser les motivations des apprenants

Pour inciter les apprenants à s’engager activement dans un programme de digital learning, il est essentiel de comprendre leurs motivations et de les utiliser comme levier dans la communication. Les recherches montrent que les apprenants sont plus engagés lorsqu’ils se sentent autonomes et valorisés, lorsqu’ils perçoivent des bénéfices clairs pour leur carrière et lorsqu’ils peuvent interagir socialement dans leur environnement d’apprentissage.

Les principes de la théorie de l’auto-détermination indiquent que l’autonomie, la compétence et le sentiment d’appartenance sont des facteurs clés pour stimuler la motivation. Par conséquent, une communication qui met en avant la possibilité de progresser à son propre rythme et de choisir ses parcours d’apprentissage peut fortement attirer les apprenants.

De plus, la perception des apprenants de leurs propres capacités influence leur engagement. En mettant en avant des témoignages et des réussites d’autres apprenants, la communication peut renforcer la confiance et l’auto-efficacité, encourageant ainsi une participation active.

L'art de la communication pour l'engagement

Pour que les apprenants s’engagent pleinement dans un programme de digital learning, il est nécessaire de bien communiquer sur l’importance et les bénéfices de la formation. Une étude de Smith et al. (2020) montre que les apprenants sont plus engagés lorsqu’ils comprennent comment la formation peut contribuer à leur carrière. Il est donc essentiel de communiquer clairement les objectifs de la formation et leur lien avec le développement professionnel des apprenants. Utiliser des témoignages et des exemples concrets peut d’ailleurs rendre ces objectifs plus tangibles et attractifs.

Brown et Green (2019) soulignent quant à eux l’importance d’une communication personnalisée pour maintenir l’intérêt des apprenants. Diffuser des messages réguliers et ciblés via des newsletters, l’intranet ou la plateformes LMS permet de garder les apprenants informés et motivés. Adapter les messages aux différents segments d’apprenants en fonction de leurs besoins spécifiques renforce leur pertinence et leur impact.

L’étude de Moore et al. (2018) met en évidence l’importance de l’interaction sociale qui peut également favoriser l’engagement des apprenants. Créer des opportunités d’échanges, comme des forums de discussion, des groupes de travail en ligne et des sessions en direct, renforce le sentiment de communauté et de soutien mutuel.

Enfin, Johnson et Kuhl (2021) ont démontré que le feedback continu et personnalisé est essentiel pour maintenir l’engagement. En suivant l’engagement des apprenants grâce à des outils d’analyse et en ajustant les stratégies de communication en conséquence, les formateurs peuvent répondre de manière proactive aux besoins des apprenants. Recueillir régulièrement des feedbacks aide également à améliorer les contenus et les méthodes de diffusion, garantissant ainsi une expérience d’apprentissage en constante évolution.

Insights pour une communication efficace

Les travaux de recherche fournissent donc des insights précieux pour améliorer l’accompagnement en communication dans le digital learning :

  1. Clarté des objectifs et pertinence des contenus : Les apprenants doivent comprendre clairement comment la formation contribuera à leur développement professionnel. Communiquer les objectifs de manière explicite et les relier directement aux bénéfices concrets pour les apprenants est essentiel.
  2. Personnalisation de la communication : Adapter les messages en fonction des besoins et des préférences individuelles des apprenants maintient leur intérêt et leur motivation.
  3. Interaction sociale et sentiment de communauté : Faciliter les échanges et la collaboration par le biais de forums de discussion, de groupes de travail en ligne et de sessions en direct crée un sentiment d’appartenance et de soutien mutuel.
  4. Feedback continu et personnalisé : Fournir un feedback régulier et personnalisé aide à maintenir l’engagement des apprenants. Les outils d’analyse permettent de suivre les progrès et d’ajuster les stratégies de communication pour offrir une expérience d’apprentissage dynamique.

Quelle forme pour une communication efficace ?

Les formes de communication pour promouvoir le digital learning peuvent être variées et créatives, s’adaptant aux besoins et aux préférences des apprenants. Voici quelques exemples concrets de méthodes efficaces :

1. Trailers et vidéos promotionnelles :

Une entreprise de l’industrie a lancé une nouvelle formation sur la cybersécurité avec un trailer vidéo dynamique diffusé sur l’intranet de l’entreprise. La vidéo met en scène des scénarios de cyberattaques et montre comment la formation aide les employés à les contrer, suscitant ainsi intérêt et engouement.

Découvrez le trailer de « Sacha », serious game dédié à la cybersécurité créé pour Naval Group.

2. Goodies et cadeaux :

Pour encourager l’inscription à un programme de formation en ligne, des goodies tels que des stylos, des carnets et des tasses de café brandés avec le logo de la formation peuvent également être distribués. Ces petits cadeaux servent de rappels constants de la formation et incitent les employés à s’inscrire.

mug goodies naval

3. Newsletters et bulletins d'information :

Une université utilise des newsletters hebdomadaires pour tenir les étudiants informés des nouvelles formations disponibles, des dates importantes et des témoignages d’anciens élèves. Chaque newsletter comporte également des conseils d’étude et des articles pertinents, maintenant ainsi l’intérêt et l’engagement des étudiants.

4. Posts sur l'intranet :

Une grande entreprise poste régulièrement des mises à jour sur ses réseaux sociaux internes concernant les nouveaux cours de développement personnel. Les posts incluent des aperçus de contenu, des témoignages vidéo d’employés ayant suivi les cours, et des rappels d’inscription, créant un buzz constant autour de la formation.

5. Concours internes et défis :

Un grand cabinet a lancé un concours interne où les employés devaient compléter des modules de formation pour gagner des points. Les points pouvaient être échangés contre des récompenses telles que des cartes-cadeaux ou des expériences exclusives. Ce système de gamification a considérablement augmenté l’engagement et la participation.

Accompagner la mise en place d’un dispositif de digital learning par une campagne de communication créative est donc à ne pas négliger pour transformer le savoir-faire pédagogique en succès tangible. Une communication bien orchestrée permet non seulement de motiver les apprenants mais aussi de les engager activement dans leur parcours de formation. En intégrant des stratégies de communication efficaces, les institutions et entreprises maximisent l’impact de leurs initiatives de digital learning et contribuent au développement professionnel continu de leurs apprenants.

Le retour en grâce du Serious Game : une réémergence stratégique

Le serious game, ou jeu sérieux, connaît un regain d’intérêt notable au sein des directions de la formation. Initialement perçu comme une méthode prometteuse pour l’apprentissage et la formation professionnelle, le serious game avait été relégué au second plan au profit de méthodes plus conventionnelles. Cependant, les évolutions technologiques et les besoins changeants des entreprises ont favorisé son retour en grâce. Cet article revient sur les raisons de ce désintérêt et pourquoi il revient en force aujourd’hui dans le monde de la formation.

Pourquoi le serious game avait-il été boudé ?

Plusieurs facteurs ont contribué à la mise à l’écart des serious games au fil des années :

  • Manque de confiance et de compréhension : Les serious games ont souvent été perçus comme des outils coûteux et complexes à mettre en œuvre, avec des bénéfices difficiles à quantifier. Le manque de compréhension de leur potentiel éducatif et de leur efficacité a mené à une certaine méfiance.
  • Coûts de développement élevés : Développer un serious game de qualité demandait des ressources significatives en termes de temps, d’argent et d’expertise. Les entreprises ont souvent préféré des méthodes de formation plus économiques et éprouvées.
  • Technologie limitée : Les capacités technologiques des années 2000 et 2010 ne permettaient pas de créer des expériences de jeu aussi immersives et interactives qu’aujourd’hui. Les graphismes et les mécaniques de jeu paraissaient souvent limités surtout si on les comparait à de jeux vidéo ayant nécessité des millions d’euros d’investissement.
  • Résistance au changement : Les responsables de formation ont parfois été réticents à adopter des méthodes innovantes, préférant s’en tenir à des techniques traditionnelles de formation en salle ou en ligne, perçues comme plus sûres et plus fiables.

Les raisons du retour en grâce des serious games

Aujourd’hui, plusieurs facteurs expliquent pourquoi les serious games connaissent un retour en grâce et sont de plus en plus adoptés par les directions de la formation.

Gamification et efficacité pédagogique

Les entreprises recherchent constamment des méthodes pédagogiques innovantes pour motiver leurs employés et améliorer la rétention des connaissances. Certains types de serious games, avec leur capacité à simuler des situations réelles et à offrir un apprentissage par la pratique, répondent parfaitement à ces besoins. La gamification, ou l’apprentissage par le jeu, utilise des mécanismes supplémentaires comme les récompenses, les défis et les progressions pour stimuler l’engagement des apprenants. Cela conduit à une participation plus active et à une meilleure assimilation des compétences et des connaissances.

Des études ont désormais montré que la gamification a un impact significatif sur l’apprentissage. Par exemple, la méta-analyse Hamari et al. (2014) de plusieurs études sur la gamification a prouvé  que les éléments de jeu tels que les points, les badges et les classements améliorent la motivation et l’engagement des apprenants.

Une autre méta-étude – Zhonggen (2019) – a relevé que les jeux sérieux  augmentent le plaisir d’apprendre, améliorent l’ attitude vis-à-vis du domaine traité et développent des stratégies métacognitives. Des recherches comme celles de Jaccard et al. (2021) et Azmi et al. (2019) démontrent également que les serious games améliorent significativement les compétences collaboratives, la motivation et l’engagement des apprenants.

Storytelling et engagement

Le storytelling est un autre élément clé des serious games. En intégrant des récits immersifs, les jeux sérieux captivent l’attention des apprenants et facilitent la mémorisation des concepts. Un bon récit peut transformer une simple leçon en une aventure mémorable, permettant aux apprenants de s’identifier aux personnages et de comprendre les conséquences de leurs actions dans un cadre narratif.

Les décalages créés par les serious games peuvent également aider à surmonter la saturation des méthodes d’enseignement traditionnelles. Par exemple, lorsqu’une procédure de sécurité a été répétée à maintes reprises et que les employés pensent la maîtriser, un serious game peut introduire des variables inattendues ou des défis supplémentaires qui obligent les apprenants à réévaluer leurs connaissances et à appliquer les concepts de manière dynamique. Cela peut être la seule bonne solution pour des formations critiques, comme la sécurité, quand la simple répétition ne suffit plus.

Montpellier SupAgro -
Serious game "Down by the sea"

Ce serious game au storytelling original initie les étudiants aux mécanismes socio-économiques liés à la gestion durable des ressources naturelles. Il plonge les apprenants dans l'univers halieutique et les met au défi de combiner efficacement gestion des stocks et préservation des ressources naturelles... 

Évolution technologique

Les avancées technologiques ont également pesé dans le retour en grâce des serious games. L’intégration de plateformes comme Unity et Unreal Engine a permis de créer des jeux avec des graphismes réalistes et des scénarios complexes. Unity, par exemple, permet de créer des jeux 2D et 3D de qualité et de les déployer sur plusieurs plateformes, y compris mobiles, consoles, et PC, avec un soutien complet pour les services cloud via Microsoft Azure.

Unreal Engine, développé par Epic Games, est connu pour ses capacités graphiques avancées, permettant de créer des environnements extrêmement détaillés et réalistes. Unreal Engine propose également un système de scripting visuel appelé Blueprints, qui permet aux développeurs de créer des logiques de jeu complexes sans écrire de code. Ce moteur s’intègre parfaitement avec des services cloud offrant une grande flexibilité pour le développement de jeux et le déploiement des jeux.

Azure PlayFab, par exemple, fournit des services backend scalables pour les jeux, permettant de gérer les services multijoueurs, les données des joueurs et les analyses en temps réel, tout en garantissant la sécurité et la conformité des données . Ces capacités permettent de réduire les coûts d’infrastructure et d’assurer une expérience de jeu fluide et continue, ce qui augmente l’engagement des utilisateurs et, par conséquent, le retour sur investissement.

Les serious games offrent aujourd’hui un excellent retour sur investissement. Les coûts de développement ont diminué grâce aux plateformes de développement plus accessibles et aux technologies open source. Loin d’être une simple mode, ils s’imposent désormais comme un pilier incontournable de la formation, offrant une voie ludique et efficace pour acquérir de nouvelles compétences et connaissances.

Audace et les serious games...

Audace a créé son premier serious game en 2017, plongeant les infirmiers dans un univers à la SimCity pour apprendre le protocole de transfusion sanguine. Une fois le protocole intégré, les participants doivent le répéter dans des situations de temps compté et d’urgence vitale, afin de garantir leur maîtrise même sous stress.

Dans le domaine de la santé, Audace a développé plusieurs serious games innovants :

  • Immunopolis : Ce jeu éducatif informe et éduque les patients sur l’immunothérapie, les rendant acteurs de leur traitement et de leur santé.
  • Vertexa : Utilisant la réalité virtuelle, ce jeu propose un programme de soins ludifié et immersif destiné aux patients souffrant de troubles du comportement alimentaire. Il combine thérapie et éducation psychologique pour une approche holistique du soin.

Onco Aura -
Serious Game "Immunopolis"

Vertexa - Serious game en réalité virtuelle

Pour le secteur industriel, Audace a créé de nombreux serious games. Certains se distinguent par  leur haut niveau de gamification :

  • Prévention des risques (serious game en VR) : Dans ce jeu sérieux, inspiré de la série Lost, le joueur est rescapé d’un crash d’avion sur une île déserte. Le serious game immersif, joué à la première personne, met l’apprenant au cœur d’une mission qu’il ne peut réussir qu’en respectant les règles de sécurité Orano. Objectif : réveiller la vigilance des collaborateurs d’Orano en faisant la chasse aux mauvaises habitudes.
  • Sacha (serious game sur écran): Ce serious game de cyber sécurité met en scène une espionne tentant d’infiltrer Satgam Corp pour en tester les défenses ( anti-virus, pare-feu,…). Objectif de la mission : vérifier que le personnel de Naval Group est à la hauteur des enjeux stratégiques dans lesquels ils sont impliqués.

Orano - Serious Game
"Prévention des risques"

Naval Group -
Serious game "Sacha"

En termes de scalabilité, Audace a prouvé son expertise avec le jeu « La Table de Marie » pour SKEMA Business School. Chaque année, ce jeu est utilisé pour le Sprint KM, un séminaire qui initie les étudiants aux enjeux du Knowledge Management. En 2022, Audace a conçu ce serious game, désormais réactualisé chaque année pour 800 étudiants de L3, répartis en groupes de 6, qu’ils soient en présentiel ou en distanciel.

Skema Business School - Serious game
"La Table de Marie"

Les serious games d’Audace illustrent comment la gamification et les technologies immersives peuvent enrichir la formation en rendant l’apprentissage plus engageant et efficace.