[CES 2025] Casque VR Shiftall MeganeX Superlight

Image : Shiftall

Le CES 2025 a été l’occasion pour Shiftall, filiale de Panasonic, de dévoiler le MeganeX Superlight, une version améliorée et encore plus légère de son casque VR compact. Conçu pour les passionnés de réalité virtuelle en quête de performances et de confort, ce modèle pousse encore plus loin les limites de la miniaturisation et offre très grande qualité visuelle.

Un casque VR ultra-léger et performant

Le MeganeX Superlight se distingue avant tout par son poids plume de 200 grammes, ce qui en fait l’un des casques les plus légers du marché. Cette caractéristique en fait un atout majeur pour les longues sessions VR, réduisant significativement la fatigue et améliorant le confort d’utilisation.

Côté affichage, il embarque un écran OLED de 1,3 pouces offrant une résolution de 2560×2560 par œil, garantissant une netteté d’image exceptionnelle. Son taux de rafraîchissement de 120 Hz assure une fluidité optimale, indispensable pour une expérience immersive sans saccades.

Une conception optimisée pour le confort et la performance

Avec son design minimaliste et ses optiques haute performance, le MeganeX Superlight propose une expérience VR sans compromis. Son format ultra-compact en fait une solution idéale pour ceux qui recherchent un casque facile à transporter et à utiliser au quotidien.

Par ailleurs, il bénéficie des dernières avancées en matière de suivi du mouvement et de compatibilité avec les écosystèmes VR existants, notamment SteamVR, offrant ainsi une grande flexibilité aux utilisateurs.

CE QU'IL FAUT EN RETENIR

  • Casque ultra-léger : seulement 200 grammes, idéal pour un port prolongé.
  • Écran OLED 1,3 pouces : qualité d’affichage supérieure avec une résolution de 2560×2560 par œil.
  • Taux de rafraîchissement de 120 Hz : fluidité optimale pour une expérience immersive sans latence.
  • Format compact et ergonomique : conçu pour un usage confortable et prolongé.

Avec le MeganeX Superlight, Shiftall s’impose comme un acteur clé de la VR nouvelle génération, misant sur la légèreté, la performance et le confort. Un produit qui pourrait bien redéfinir les standards des casques VR portables.

[CES 2025] Découvrez le casque Play For Dream MR, nouveau grand concurrent de l’Apple Vision Pro

Image : Pay for Dream

Le Play For Dream MR, un casque de réalité mixte autonome et haut de gamme, a fait sensation lors du CES de Chine, attirant l’attention par son audace et ses performances. Inspiré du design de l’Apple Vision Prole Play For Dream MR se positionne comme une alternative de choix aux dispositifs existants.

Fonctionnant sous Android et compatible avec Windowsce nouveau casque combine des spécifications avancées, telles qu’un chipset haut de gamme et des écrans micro-OLED 4K, pour offrir une expérience visuelle de qualité exceptionnelle. Équipé du puissant chipset Snapdragon XR2+ Gen 2 et de remarquables écrans micro-OLED 4K, le Play For Dream MR offre des textures éclatantes et des couleurs vibrantes.

Ce casque va également plus loin que ses concurrents en intégrant la prise en charge de manettes physiques, permettant une interaction plus naturelle et fluide dans les espaces virtuels.

En somme, cet appareil améliore plus que jamais la qualité de l’expérience immersive et promet de redéfinir la manière dont nous interagissons avec les environnements virtuels.

Le soutien massif obtenu sur Kickstarter démontre l’engouement suscité par ce dispositif, qui devrait être proposé à un prix inférieur à 2000$, bien en deçà des 4000$ de son rival, l’Apple Vision Pro.

Avec un tarif plus abordable et des caractéristiques techniques impressionnantes, le Play For Dream MR s’annonce comme une révolution pour les amateurs de réalité mixte.

CE QU'IL FAUT EN RETENIR

Le Play For Dream MR est un casque de réalité mixte de nouvelle génération, rivalisant directement avec l’Apple Vision Pro. Ses spécificités techniques incluent :

  • Chipset Snapdragon XR2+ Gen 2 pour des performances optimisées.
  • Écrans micro-OLED 4K offrant une expérience visuelle de très haute qualité.
  • Fonctionnement sous Android, compatible avec Windows.
  • Prise en charge des manettes physiques pour une interaction plus fluide et naturelle.
  • Prix inférieur à 2000$, contre 4000$ pour l’Apple Vision Pro.

[CES 2025] Écrans OLED : des prix plus abordables pour une technologie d’avenir

Image : Samsung

Depuis plusieurs années, la technologie OLED s’est imposée comme la référence en matière d’affichage, que ce soit pour les téléviseurs, tablettes, casques VR ou autres dispositifs. Son contraste exceptionnel, sa réactivité, son épaisseur réduite et sa flexibilité en font une solution de choix pour les fabricants et les consommateurs.

Lors du CES 2025, les grands acteurs de l’industrie comme LG, Samsung, Panasonic et Lenovo ont présenté des avancées majeures, promettant non seulement des performances accrues mais aussi une baisse des coûts de production, ouvrant la voie à des prix plus accessibles.

Les annonces majeures du CES 2025

LG Display : Plus de luminosité pour une expérience optimisée

LG Display a présenté un nouvel écran OLED pour téléviseurs, affichant une luminosité de 4 000 nits, soit 33 % de plus que la génération précédente. Cette amélioration repose sur une structure en quatre couches, optimisée pour fonctionner avec les nouvelles technologies d’intelligence artificielle embarquées dans les téléviseurs modernes.

Image : LG Display
Lenovo : Un écran OLED enroulable pour ordinateur portable

Lenovo a créé la surprise en présentant le ThinkBook Plus Gen 6, le premier ordinateur portable équipé d’un écran OLED enroulable. Ce dernier peut passer de 14 à 16,7 pouces d’un simple appui sur un bouton. Il dispose d’un taux de rafraîchissement de 120 Hz, garantissant une fluidité exceptionnelle, et son mécanisme a été testé pour supporter 20 000 cycles d’extension.

Image : Lenovo
Samsung dévoile une nouvelle génération de moniteurs alliant IA, gaming et productivité

Au CES 2025, Samsung a dévoilé une nouvelle gamme de moniteurs alliant intelligence artificielle, performances gaming et productivité.

  • Le Smart Monitor M9 mise sur l’IA pour optimiser automatiquement la qualité d’image et améliorer la résolution des contenus, tout en offrant un design élégant et une caméra 4K intégrée.
  • Les nouveaux écrans Odyssey OLED G8 et G6 s’adressent aux joueurs exigeants, avec des taux de rafraîchissement élevés et une fluidité d’image exceptionnelle. Samsung innove également avec l’Odyssey 3D, un écran qui propose une expérience en 3D sans lunettes.
  • Enfin, le ViewFinity S8, conçu pour les professionnels, propose un format élargi pour améliorer le confort et la productivité, avec des technologies réduisant la fatigue visuelle et facilitant le multitâche.

Avec cette nouvelle gamme, Samsung mise sur l’innovation pour répondre aux besoins des gamers, créateurs et travailleurs, en combinant performances, confort et intelligence artificielle.

Image : Samsung
TCL CSOT : Une nouvelle méthode de fabrication pour des prix réduits

On note également l’annonce par TCL CSOT d’un nouveau procédé de fabrication “Inkjet Printed Oled” qui promet des dalles Oled moins chères. En effet les dalles Oled sont généralement fabriquées en utilisant une technique d’évaporation, ce qui entraîne une perte de matériaux et beaucoup de déchets lors de la production. Avec cette nouvelle technique, les led sont imprimés par jet d’encre, ce qui permet de réduire la perte de matériaux, pour une économie sur le coût de production estimé de 20 à 30%.

On peut donc s’attendre à avoir des affichages, y compris pour des casques VR, toujours plus fidèles à la réalité et immersifs, et à des prix de plus en plus abordables.

Ce qu'il faut en retenir

  • Des écrans OLED plus performants : luminosité améliorée, flexibilité accrue et designs innovants.
  • Des innovations matérielles : écrans enroulables, pliables et adaptatifs pour une plus grande polyvalence.
  • Une baisse attendue des prix : grâce à des procédés de fabrication plus efficaces, rendant l’OLED plus accessible.

L’évolution des écrans OLED promet une démocratisation massive de la technologie dans les années à venir, que ce soit pour les téléviseurs, les ordinateurs portables ou les casques VR. Le CES 2025 marque ainsi une étape décisive : la qualité d’affichage ne sera bientôt plus un luxe, mais une norme accessible à tous.

[CES 2025] Lunettes AR Xreal One Pro : un matériel haute performance pour une expérience plus fluide et confortable

Photo ©XReal

Lors de la précédente édition du CES 2024, la start-up chinoise Xreal (anciennement Nreal) dévoilait ses lunettes de réalité augmentée, les Xreal Air 2 Ultra qui se distinguaient par deux capteurs frontaux permettant un tracking 6DOF. Cette année, Xreal revient avec un nouveau modèle, le XReal One Pro.

Une évolution marquante après des essais décevants

Après de nombreux essais décevants de lunettes de réalité augmentée (AR) au cinéma, le nouveau modèle One Pro de Xreal a suscité une agréable surprise lors du CES 2025. Les problèmes récurrents de champ de vision restreint, de résolution insuffisante et de maux de tête dus à la fatigue oculaire semblent enfin résolus avec cette dernière version.

Un affichage immersif et des performances améliorées

Ces nouvelles lunettes de réalité augmentée offrent un affichage immersif et une compatibilité étendue avec divers appareils (iPhone 16/15, PC, Android, consoles portables…). Grâce à leur écran Micro-OLED Sony (jusqu’à 147 pouces virtuels, 120 Hz, 5000 nits) et à la puce X1 de XREAL, elles assurent une expérience fluide et performante.

Une immersion renforcée grâce à la capture de l’environnement

Ce nouveau modèle de lunettes AR intègre une caméra permettant de capturer l’environnement réel. Cette innovation permet d’ancrer les fenêtres virtuelles dans l’espace, améliorant ainsi l’expérience utilisateur. De plus, le champ de vision passe à 57° (contre 46° auparavant). Cela permet d’avoir des affichages ultra-larges qui pourraient être très utiles pour rendre l’immersion dans de grands espaces de travail encore plus réaliste.

Confort et ergonomie : une expérience optimisée

En dépit des défis inhérents à ce type de dispositifs, l’illusion fonctionne mieux que jamais grâce à la résolution, la luminosité, la faible latence et le large champ de vision des lunettes One Pro. Pas de fatigue oculaire comme c’est souvent le cas, on en oublie le temps passé avec les lunettes sur le nez.

Son design compact, associé à un son calibré et une latence ultra-faible (3 ms), les rend idéales pour le travail mobile, le gaming et le divertissement.

Il faudra, évidemment, un essai plus approfondi, avant de se prononcer définitivement, mais pour l’instant, on ne peut qu’être impressionné. 

Prix et disponibilité

Le Xreal One sera de nouveau en stock prochainement, tandis que le One Pro devrait commencer à être expédié en mars 2025. Proposées à 549 €, elles se positionnent comme une solution haut de gamme dans le domaine de la réalité augmentée.

Des jeux pour booster son « je »

Les compétences d’aujourd’hui façonnent les succès de demain. Dans un contexte professionnel en perpétuelle mutation, les méthodes traditionnelles de formation atteignent leurs limites. C’est là que les serious games prennent tout leur sens : ces outils innovants, qui conjuguent plaisir, engagement et apprentissage, redéfinissent la manière de développer les compétences techniques (hard skills) et comportementales (soft skills). Alliant immersion et interaction, ils offrent bien plus qu’un simple divertissement : une expérience pédagogique active, conçue pour ancrer durablement les connaissances et stimuler la réflexion.

Serious games vs formations gamifiées, quelles différences ?

Les serious game sont des expériences ludiques, conçues dans un but pédagogique ou informatif. Le serious game est un jeu bien structuré, encadré par des règles et orienté vers un objectif pédagogique précis : transmettre des connaissances, développer des compétences ou favoriser des changements comportementaux.

C’est ainsi qu’on les distingue des autres formations gamifiées, telles que :

  • Les elearning ludifiés, modules enrichis par du storytelling, des quiz ou des mini-jeux, qui rendent l’apprentissage plus engageant.
  • Les jeux de simulation qui recréent des situations professionnelles réalistes pour permettre aux apprenants de s’entraîner en toute sécurité.

L’apprentissage actif : le cœur du serious game

A l’instar des jeux vidéo, les serious games plongent les joueurs dans des univers décalés, parfois éloignés de leur réalité quotidienne ou de la vie professionnelle. L’apprenant occupe un rôle et devient donc acteur de son apprentissage.

Ce rôle actif favorise :

  • L’attention : Sans attention, il ne peut y avoir de compréhension et de mémorisation !
  • L’implication : les mécanismes de jeu choisis poussent l’apprenant à prendre des décisions en situation. Cela lui permet de s’approprier plus facilement certaines notions et développer des compétences.
  • La motivation : Résoudre des énigmes, obtenir des récompenses, surprendre, susciter la curiosité… permettent de conserver la motivation de l’apprenant et entretiennent son implication émotionnelle. Selon le Cone of Experience de Dale, plus une activité mobilise les sens et l’implication de l’apprenant, plus elle est efficace.
  • La mémorisation : Les Serious Games créent des scénarios immersifs qui provoquent des émotions (stress positif, satisfaction de réussite, curiosité). Ces émotions facilitent l’encodage des souvenirs et par extension, la mémorisation des concepts et des compétences à long terme.

« Introduire du jeu dans la pédagogie, c’est vouloir mêler plaisir et travail »

Le jeu est un terrain d’expérimentation où l’échec est permis, favorisant l’apprentissage dans un cadre sécurisant et engageant.

Selon plusieurs études*, cet apprentissage par l’action augmente la rétention des connaissances de 20 à 30 % par rapport aux méthodes traditionnelles. Pour aller encore plus loin, les feedbacks en temps réel guident l’utilisateur dans ses progrès et renforce la confiance en ses propres capacités.

Ainsi, l’immersion de l’apprenant dans un contexte éloigné de son quotidien lui permet de stimuler des réflexions et de développer des compétences-clés transférables dans des situations professionnelles. Quelques exemples :

  • Compétences cognitives : pensée critique, prise de décision, résolution de problèmes.
  • Compétences sociales : leadership, travail en équipe, gestion des conflits.
  • Compétences techniques : maîtrise de processus complexes.
  • Compétences professionnelles : gestion du temps, organisation, stratégie.

Les serious games au service des soft skills

Apprendre par le jeu permet de développer des aptitudes sociales, émotionnelles et comportementales importantes. Immergés dans des univers décalés, les joueurs sont sensibilisés à des concepts (exemple : l’intelligence émotionnelle, la gestion du stress ou de conflits, qu’ils peuvent mettre en pratique dans des situations concrètes). Ils peuvent ainsi expérimenter des comportements spécifiques (écoute active, prise de décision) dans des environnements sécurisés et sans conséquences réelles.

En répétant les scénarios, les joueurs gagnent en assurance. La confiance est essentielle pour appliquer les compétences acquises dans le monde réel. Les serious games offrent des environnements sans jugement où l’échec est perçu comme une étape d’apprentissage. Les feedbacks positifs et personnalisés renforcent la motivation et la satisfaction personnelle. Les scénarios à difficulté progressive aident les utilisateurs à prendre conscience de leurs progrès, consolidant ainsi leur sentiment de compétence.

Par exemple, dans un serious game sur la gestion d’équipe, l’utilisateur peut tester différentes approches pour motiver ses collaborateurs. 

Les serious games au service des hard skills

Intégrés dans un parcours pédagogique bien pensé, les serious games sont également des outils appropriés au développement de hard skills, ces compétences techniques spécifiques à un métier ou à une tâche. Dans l’industrie, la santé ou de nombreux autres domaines, ils sont très appréciés pour former ou sensibiliser aux bonnes pratiques de sécurité. Par exemple, un jeu de simulation médicale conçu par Audace permet d’enseigner des protocoles cliniques ou des techniques de diagnostic.

La mesure des progrès : un atout pour les entreprises

Avec des outils d’analyse intégrés, les Serious Games offrent des indicateurs précis pour évaluer les performances et la progression des apprenants. Ces données permettent d’identifier les points forts, de cibler les axes d’amélioration et d’ajuster les parcours de formation. En rendant les résultats tangibles, ils renforcent non seulement la confiance des apprenants, mais aussi celle des organisations dans leurs dispositifs pédagogiques.

Les serious games chez Audace : découvrez quelques réalisations inspirantes

Voici quelques exemples de serious games développés par Audace dans de nombreux domaines :

Montpellier Supagro
Serious Game Down by the Sea

Un serious game multijoueur pour appliquer des connaissances en socio-économie dans un parcours de Master.

Skema Business School
Serious Game La Table de Marie

Un serious game multijoueur et multirécompensé pour former aux
enjeux du Knowledge management.

Carsat
Serious Game Trajet Gagnant

Ce serious game, au décor original inspiré des jeux vidéos, vous met au défi de concilier conduite et coactivité !

Keolis - Business Game
Formation Managers

Un serious game multijoueur pour valider la capacité des cadres dirigeants à synchroniser et optimiser leurs actions.

Halle aux Sucres
Serious Game Deviens un Exp'Air

Un serious game éducatif pour initier aux piliers du développement durable et à l'impact des constructions humaines.

CHU Rouen - Serious Game
Gestion de l'urgence en EHPAD

Deux formations ludiques pour former les professionnels de santé à la gestion de l'urgence en EHPAD et étapes clés d'un parcours de soins.

Orano - Serious Game
Prévention des risques

Inspiré d'une célèbre série télévisée, ce serious game en réalité virtuelle forme des opérateurs à la sécurité dans l'industrie nucléaire.

Metrology
Serious Game Metrology

Un serious game éducatif pour initier aux piliers du développement durable et à l'impact des constructions humaines.

 Vous l’aurez compris, La dynamique du jeu n’est pas un simple artifice, mais un levier pour engager l’apprenant dans un processus actif de découverte et d’apprentissage. Adopter les serious games dans la formation professionnelle, c’est choisir une méthode qui allie engagement, efficacité et développement personnel. En transformant l’univers de la formation, les serious games tirent parti de la puissance émotionnelle et immersive du jeu pour offrir bien plus qu’un simple moment ludique : une véritable expérience pédagogique. Placé au centre de l’expérience, l’apprenant vit une véritable expérience interactive et stimulante, où chaque victoire, chaque progression contribue à booster son « je » — et à préparer un avenir professionnel plus assuré.

Quand le Serious Game réinvente les formations répétitives

Certaines formations professionnelles, bien qu’essentielles, souffrent d’un syndrome bien connu : la lassitude. Sécurité au travail, cybersécurité, protocoles médicaux, … ces thématiques, vitales, se répètent tout au long des carrières. Mais comment captiver des collaborateurs qui ont le sentiment d’avoir « déjà tout vu » ?

C’est ici que le Serious Game change la donne, transformant ces formations obligatoires en expériences interactives et engageantes. Avec des mises en situation inédites, parfois décalées, et immersives, il renouvelle l’intérêt des apprenants tout en enrichissant leurs compétences.

Une immersion qui bouscule les certitudes

Plutôt que de recycler les consignes théoriques habituelles, le Serious Game propose des scénarios où l’apprenant devient acteur. Ces simulations peuvent même bousculer ses certitudes en le confrontant à des dilemmes, des imprévus ou en le plongeant dans un univers inhabituel. Cette approche active stimule la réflexion et engage davantage les participants.

Des exemples concrets d'applications

  • Sécurité incendie : Plutôt qu’un rappel des procédures, l’apprenant vit une évacuation d’urgence avec des obstacles inattendus : coupure d’électricité, victime à secourir, décisions à prendre sous pression. L’expérience simule le stress réel, renforçant les réflexes.
  • Risque terroriste : Une session interactive plonge le joueur dans un lieu public. Il doit détecter des comportements suspects et prendre des décisions rapides, influençant directement le scénario.
  • Protocole de transfusion sanguine : Une simulation réaliste introduit des complications médicales nécessitant une collaboration rigoureuse et le respect strict des protocoles. Chaque étape devient un enjeu vital.

Ces approches immersives dépassent la simple répétition théorique, renouvelant l’intérêt et ancrant les compétences durablement.

Pourquoi ça marche : la science au service de l’apprentissage

Le succès des Serious Games repose sur des bases neuroscientifiques solides. L’apprentissage actif, qui sollicite défis et interactions, déclenche la libération de dopamine, un neurotransmetteur clé pour la motivation et la mémorisation. Cela renforce les connexions neuronales et garantit un ancrage durable des connaissances.

De plus, l’immersion émotionnelle mobilise l’hippocampe, essentiel pour la mémoire. En associant émotions et actions, le Serious Game surpasse largement les méthodes classiques en termes de rétention des savoirs.

Un atout de taille pour la Génération Z

Habituée aux expériences numériques dynamiques, la Génération Z est particulièrement sensible aux formats interactifs et immersifs. Le Serious Game capte leur attention tout en répondant à leur besoin d’évaluation continue grâce à des feedbacks personnalisés.

Ces dispositifs, qui rompent avec les formations traditionnelles, séduisent cette génération en quête de contenus stimulants et visuels.

Des applications polyvalentes

Avec Audace, le serious game s’est déjà adapté à divers secteurs et enjeux, illustrant sa polyvalence. Quelques exemples parmi de nombreux autres :

  • Prévention des risques nucléaires : Orano s’inspire de la série Lost pour créer un scénario où le joueur, rescapé d’un crash, doit, pour s’en sortir, accomplir des tâches complexes en respectant les consignes de sécurité de son univers professionnel.
  • Cybersécurité : Naval Group propose un jeu où le joueur incarne une espionne mettant à l’épreuve les défenses numériques de l’entreprise, sensibilisant efficacement aux bonnes pratiques.
  • Gestion de crise : Kéolis utilise des simulations interactives pour perfectionner les compétences décisionnelles et relationnelles de ses managers confrontés à des incidents voyageurs.

Ces exemples montrent que le Serious Game va bien au-delà de l’apprentissage théorique, offrant des expériences riches en enseignements concrets.

Le Serious Game redéfinit la formation professionnelle en la rendant plus engageante et interactive. Grâce à des scénarios immersifs, des bases neuroscientifiques solides et une approche pensée pour les nouvelles générations, il transforme les sujets routiniers en expériences stimulantes et enrichissantes.

Que ce soit pour maîtriser des compétences techniques, sensibiliser aux risques ou améliorer des comportements, le Serious Game s’impose comme un outil clé pour réveiller des formations devenues inopérantes.

 

Avec cette méthode, chaque formation devient une opportunité unique d’apprentissage, plaçant motivation et efficacité au cœur de l’expérience.

En quoi Unity 6 facilite la conception et le déploiement de serious games ?

La sortie cet automne d’Unity 6, la dernière version du moteur de jeu le plus utilisé au monde, marque une réelle avancée dans la création et le déploiement des serious games. Grâce à ses fonctionnalités avancées et à l’intégration de l’intelligence artificielle, Unity 6 offre des expériences de formation plus engageantes et personnalisées, tout en simplifiant leur déploiement. Voici comment cette nouvelle version répond aux attentes des professionnels de la formation.

Des intelligences artificielles pour des interactions plus réalistes

Unity 6 s’appuie sur l’intelligence artificielle pour transformer les interactions dans les environnements virtuels.

Avec Sentis, l’apprentissage devient plus immersif et interactif. Cette IA permet aux personnages non-joueurs (PNJ) d’adapter leurs comportements aux actions des apprenants. Par exemple, dans une formation en gestion de crise, les PNJ réagissent de manière dynamique aux choix stratégiques des utilisateurs, enrichissant ainsi les scénarios et rendant les expériences uniques. Sentis améliore également le réalisme en intégrant des fonctionnalités telles que la déformation en temps réel d’objets ou les mouvements de la végétation, renforçant l’immersion globale.

De plus, l’intégration du pipeline Entity Component System (ECS) facilite la gestion d’environnements complexes peuplés de milliers d’objets, tout en garantissant une fluidité optimale, même sur des appareils aux capacités limitées.

MUSE, une autre innovation clé, simplifie la création et la personnalisation des contenus visuels. Grâce à cette IA, les développeurs peuvent générer automatiquement des textures de haute qualité, tout en optimisant les images pour un rendu haute définition, y compris sur des écrans mobiles ou des casques VR autonomes.

Ainsi, l’intégration des IA Sentis et Muse dans cette sixième version d’Unity rend les expériences de jeu plus immersives, réalistes et engageantes.

Une collaboration multijoueur intégrée

Au-delà des interactions individuelles, Unity 6 introduit des fonctionnalités multijoueur intégrées : un véritable atout pour les Serious Games collaboratifs.

Cette avancée permet de simuler des environnements où les apprenants peuvent interagir en temps réel, travailler ensemble sur des projets virtuels ou résoudre des problématiques collectives. Ces dynamiques collaboratives renforcent des compétences essentielles comme la communication et le travail en équipe, particulièrement recherchées en milieu professionnel.

Un déploiement multiplateforme simplifié

L’une des forces d’Unity 6 réside dans sa capacité à simplifier le déploiement des Serious Games sur une multitude de supports.

Grâce à l’intégration de WebGPU et à une augmentation de la mémoire RAM allouée pour le web (passant de 2 à 4 Go), les formations restent fluides et performantes, même sur des navigateurs ou des appareils mobiles.

Unity 6 facilite ainsi le déploiement de serious games sur un large éventail de plateformes, notamment :

  • Les ordinateurs de bureau
  • Les consoles de jeux
  • Les appareils mobiles
  • Les casques de réalité virtuelle
  • Le web

Du côté des développeurs, Unity 6 offre un avantage majeur : un code unique pour toutes les plateformes. Cela élimine le besoin de réécriture, réduisant ainsi les coûts et accélérant la mise en production. Cette simplification rend Unity 6 particulièrement attractif pour les entreprises cherchant à optimiser leurs ressources.

Des performances optimisées pour une meilleure expérience utilisateur

Unity 6 améliore également les performances techniques, garantissant une expérience fluide et agréable.

Tout d’abord, l’optimisation des charges entre le processeur (CPU) et le processeur graphique (GPU), assure des rendus fluides, même pour les environnements les plus complexes. Par ailleurs, de nouveaux outils d’analyse des performances aident les développeurs à identifier et corriger les goulots d’étranglement, assurant ainsi une optimisation continue. Enfin, le système d’occlusion avancé d’Unity 6 permet au moteur de jeu d’ignorer automatiquement les zones non visibles, réduisant la charge globale et améliorant encore la fluidité.

Graphismes et éclairage : un saut qualitatif

Le système Render Graph, compatible avec l’URP, optimise les performances graphiques, notamment sur les appareils mobiles, tout en offrant des rendus précis et post-traités. En parallèle, l’éclairage adaptatif, grâce au Scenario Blending, garantit des transitions fluides entre différentes conditions lumineuses (jour/nuit) tout en maintenant une qualité irréprochable. Les formats HDR viennent renforcer la profondeur visuelle, apportant une nouvelle dimension aux environnements virtuels.

Ces innovations graphiques renforcent l’immersion, rendant les Serious Games encore plus captivants.

Avec Unity 6, les entreprises et professionnels de la formation bénéficient d’un outil puissant pour aller au-delà des Serious Games traditionnels. Ses avancées en intelligence artificielle, compatibilité multiplateforme, optimisation des performances et réalisme graphique simplifient le développement, réduisent les coûts et enrichissent l’expérience des apprenants. Que ce soit pour créer des simulations réalistes, favoriser le travail collaboratif ou déployer des contenus sur des plateformes variées, Unity 6 s’impose comme un allié indispensable pour transformer la formation digitale.

Le concept créatif : booster de la formation digitale

Si vous pensez qu’un adulte peut assimiler plusieurs notions dans le temps court du elearning, vous n’avez pas besoin de concept…

Si vous êtes convaincu(e) qu’un sujet professionnel ou technique suffit, à lui seul, à motiver un adulte à apprendre, seul devant son ordinateur, vous n’avez pas besoin de concept…

Soyons lucides, tous les sujets de digital learning ne sont pas passionnants, élémentaires, évidents. Bien au contraire, beaucoup de sujets peuvent être ennuyeux, être éloignés des préoccupations de l’apprenant tandis que d’autres requièrent concentration, analyse et font appel à des connaissances complexes.

Plus c’est rude, plus l’appel au concept s’impose …

Dans son livre sur les techniques de mémorisation « Moonwalking avec Einstein: L’art et la science de se souvenir de tout « , Joshua Foer soutient que « L’idée générale de la plupart des techniques de mémorisation consiste à changer quelque chose d’ennuyeux à faire entrer dans votre mémoire en quelque chose de si coloré, si passionnant, et si différent de tout ce que vous avez vu avant que vous ne pourrez pas l’oublier « .

Effectivement, en renforçant considérablement l’impact d’une formation, le concept, à la base de sa création, intervient pour favoriser l’adhésion des apprenants mais aussi leur engagement tout au long du parcours et leur mémorisation. Son rôle est de faciliter la compréhension des règles, systèmes, méthodes et processus et d’améliorer la quantité et la qualité de la mémorisation de l’apprenant. Plus c’est compliqué, plus le concept revêt un caractère indispensable. Les approches conceptuelles sont très utilisées en pédagogie inductive ainsi qu’en simulation.

Qu’est-ce qu’un concept ?

Chez Deleuze, le concept revêt une fonction bien précise : « Même en philosophie on ne crée de concepts qu’en fonction de problèmes qu’on estime mal vus ou mal posés ». Le concept sert à poser et résoudre un problème et il est relatif au problème qu’il est censé résoudre.

Un concept s’inscrit dans la durée. Il peut être le fil conducteur d’un ensemble de grains pédagogiques (modules ou séquences). Il a vocation à servir le parcours complet.

Il peut aussi être employé sur une période (le temps d’un programme ou d’une année de plan de formation). Il renforce, dans ce cas, la cohérence globale des formations proposées, instille un esprit et fédère les équipes de formation autour d’une « bannière ».

Comment reconnaît-on un concept  ?

Un concept doit être original et pertinent, être capable de transcender les objectifs de la formation en proposant une idée créative qui sera déclinée tout au long du parcours. A l’idéal, il doit permettre une double lecture qui véhicule les valeurs de l’entreprise formatrice tout en s’inspirant des messages-clés à retenir. Pour cela, le concept doit s’appuyer sur un élément représentatif pertinent qui peut-être en lien avec l’actualité, une symbolique, une prise de position, une attitude, un fait de société ou une tendance… Il peut être original par le titre, le style graphique, l’égérie (réelle ou virtuelle), le ton adopté, le décalage. L’essentiel : être en cohérence avec le fond de la formation et mémorisable.

Pourquoi développer des concepts créatifs en formation ?

Le développement de concepts créatifs est essentiel en formation car ils permettent de créer des parcours qui captent l’attention du public. Les concepts créatifs aident à identifier une idée centrale qui lie le parcours et à rejoindre le public plus efficacement en trouvant des grandes idées qui résonnent avec lui. Chez Audace, toutes les formations sur mesure font l’objet d’un brainstorming des équipes créatives pour imaginer et proposer un concept créatif, générateur d’émotions positives.

Quelques exemples

Le jeu vidéo Ace Attorney pour sensibiliser à la charte éthique chez RTE

Le Château-fort pour la protection des données personnelles chez Banque de France

Men In Black pour découvrir la loi Sapin 2 chez Supermarchés Match

Une enquête policière pour découvrir l’origine des TMS chez Supermarchés Match

Le crime de l'Orient Express pour se former à la RGPD chez SNCF

L'origami pour apprendre le processus de fabrication du papier chez OPCO2i

L’émission 50 minutes inside pour un parcours de onboarding chez Hôpitaux Robert Schuman

La série Lost pour sensibiliser à la sécurité chez Orano

Quand l’IA s’invite dans les cuisines du digital learning

Vous l’avez peut-être déjà remarqué : l’intelligence artificielle (IA) est partout. Elle nous aide à choisir des films, à trouver des recettes de pâtes improbables, et désormais… elle s’invite aussi dans le monde du digital learning. Mais au-delà des buzzwords, quel est vraiment l’impact de l’IA sur la conception et le développement de modules de formation en ligne ? Est-elle une aide précieuse ou risque-t-elle de voler le travail des concepteurs pédagogiques et développeurs ? Ou, pire encore, nous contraindre à apprendre de façon monotone ? Si elle a de quoi changer la donne à plusieurs niveaux, l’IA n’est pas encore prête à prendre le contrôle total. Faisons un tour des étapes où l’IA brille (et parfois dérape)…

Conception de contenu : l’IA, votre co-scénariste infaillible (ou presque)

Vous êtes concepteur e-learning, il est tard, vous avez un module à boucler pour demain et… il vous manque encore un scénario. Pas de panique, c’est là que l’IA peut devenir votre meilleur ami. Grâce à des outils de traitement du langage naturel (ou NLP pour les intimes), l’IA peut transformer des documents ennuyeux, des bulletins d’information ou des rapports techniques en scénarios interactifs.

Imaginez-vous en train de siroter un café pendant que l’IA s’occupe de la création de quiz ou de cas pratiques. Magique, non ? Bon, bien sûr, elle n’est pas encore prête à écrire un scénario digne d’un film oscarisé, mais pour des contenus structurés, elle est efficace.

Bien que l’IA puisse automatiser certaines tâches répétitives, l’humain reste indispensable. L’IA n’a pas la capacité d’injecter la sensibilité pédagogique nécessaire pour créer des expériences d’apprentissage engageantes. Les concepteurs pédagogiques, libérés des tâches les plus techniques, peuvent désormais consacrer plus de temps à affiner les scénarios, adapter les contenus aux besoins spécifiques des apprenants et rendre chaque module plus engageant et pertinent. En somme, l’IA améliore l’efficacité, mais la véritable valeur ajoutée réside dans la touche humaine qui fait toute la différence.

Personnalisation à la carte : l’IA, coach privé de vos apprenants

Nous avons tous cet ami qui veut que tout soit personnalisé – de son café à sa playlist Spotify. Pourquoi ne pas faire la même chose avec les parcours d’apprentissage ? L’IA permet justement cette personnalisation fine en analysant les comportements des apprenants. Temps passé sur une activité, difficulté avec certaines questions, sujets préférés (ou détestés) : l’IA scrute tout, un peu comme un agent secret du digital learning.

Elle peut alors proposer des parcours d’apprentissage ajustés : plus de contenu pour ceux qui ont du mal, des défis pour les experts, et une courbe de progression adaptée à chaque profil. Bref, l’IA devient une sorte de coach privé qui vous dit : « Pas de panique, tu vas y arriver, on reprend doucement ! ». Mais si l’apprenant décide de procrastiner sur Netflix au lieu de suivre son cours ? Là, même l’IA n’y peut rien… pour l’instant !

Traduction automatique : vive les modules multilingues !

Vous venez de publier un module e-learning en français et deux de vos filiales vous demandent : « On peut aussi l’avoir en chinois et en espagnol pour demain ? ». Moment de panique ? Non, car l’IA est là pour sauver la situation.

Bien entendu, il faudra quand même relire les traductions pour éviter les petites erreurs comiques. Mais l’IA vous fait gagner un temps précieux, et les modules peuvent être accessibles à une audience mondiale en un temps record.

Voix off automatisées : la fin des castings interminables

Imaginez : plus besoin de courir après des comédiens voix off, de planifier des sessions d’enregistrement, ou d’attendre que votre narrateur préféré trouve enfin un créneau libre. L’IA et la synthèse vocale transforment les scripts en voix off claires et naturelles, en quelques clics. Il est même possible de choisir l’accent, le ton, et pourquoi pas ajouter un soupçon d’émotion. Besoin d’une voix chaleureuse pour un module sur le bien-être au travail ? Ou d’une voix sérieuse pour expliquer des procédures de sécurité ? L’IA s’adapte aux envies.

Évidemment, si vous rêvez d’une performance à la Morgan Freeman, il faudra encore patienter un peu (ou débourser un gros chèque). Mais en attendant, pour des voix off rapides et efficaces, l’IA fait le job.

Création de personnages animés :
des avatars qui bougent (presque) comme des humains

Pour renforcer l’animation des modules, l’IA peut aussi donner vie à des personnages en 2D ou 3D. Il est ainsi possible créer des avatars qui parlent, sourient, bougent les lèvres… Bref, qui semblent vraiment vivants ! Ces avatars peuvent même interagir avec vos apprenants dans des scénarios immersifs.

Alors, certes, parfois leurs expressions faciales sont encore un peu rigides (un peu comme un sourire forcé à une réunion de famille), mais ils apportent une vraie dimension interactive aux modules. Et qui sait ? Peut-être que d’ici quelques années, ces avatars seront capables de pleurer avec nous lors de nos deadlines serrées !

Analyse et suivi des performances : l’IA, prof super détective

L’IA ne se contente pas de créer et d’animer des contenus : elle sait aussi analyser le parcours de vos apprenants. Des outils peuvent scruter les résultats, identifier les difficultés rencontrées et même prédire les futures erreurs potentielles. L’IA est un peu comme ce prof qui sait toujours quand vous allez échouer un examen (mais qui, cette fois, vous aide vraiment à vous améliorer).

Grâce à cette analyse fine, vous pouvez adapter vos modules en fonction des progrès des apprenants et personnaliser encore davantage leur expérience. Pas de miracle, l’IA ne fait pas tout, mais elle vous évite de passer des heures à décortiquer des fichiers Excel.

Accessibilité automatisée : rendre vos modules inclusifs

Qui dit digital learning dit aussi accessibilité pour tous. Mais soyons honnêtes : concevoir un module qui respecte toutes les normes d’accessibilité, c’est un peu comme essayer de comprendre les instructions d’un meuble IKEA… sans notice. Heureusement, l’IA peut nous guider grâce à des outils qui analysent les contenus et nous aident à respecter les normes d’accessibilité (sous-titres, descriptions d’images, contrastes, etc.). 

Avec ces solutions, plus besoin de stresser pour savoir si un module est inclusif : l’IA nous aide à le rendre accessible à tous.

Développement : l’IA, un boost pour les développeurs e-learning

Maintenant que nous avons parlé de la conception, place au développement ! Eh oui, l’IA ne se contente pas de créer des contenus, elle est aussi un allié pour les développeurs. Elle peut automatiser certains processus techniques.

L’IA est capable de générer des environnements interactifs, des avatars autonomes, ou encore de tester les comportements des utilisateurs pour affiner les scénarios d’apprentissage. Cela signifie qu’elle est capable de créer des environnements, des simulations et de les ajuster.

En outre, l’IA permet de tester automatiquement les modules e-learning pour identifier les bugs, vérifier l’ergonomie, et même anticiper les comportements inattendus des apprenants. C’est comme si l’IA jouait au bêta-testeur, mais en plus efficace (et surtout, sans pause-café !).

L’IA ne remplace pas les développeurs (heureusement pour eux), mais elle peut éliminer une partie des tâches rébarbatives. Ce qui leur permet de se concentrer sur des aspects plus créatifs et stratégiques du développement e-learning.

L’IA ne remplace pas les experts, elle les libère !

Alors, l’IA est-elle l’ultime solution pour la conception et le développement des outils de digital learning ? Disons qu’elle est un outil formidable pour simplifier la vie et automatiser certaines tâches fastidieuses. Mais ne l’oublions pas : l’IA reste un outil, et c’est l’humain qui garde la touche finale. Personnaliser, adapter, rendre vivant et empathique : pour toutes ces tâches, c’est encore la créativité et la sensibilité pédagogique qui font la différence.

 

En bref, l’IA, c’est comme un robot pâtissier dans la cuisine : il vous aide à préparer de superbes gâteaux, mais c’est encore vous qui apportez la touche magique qui les rend inoubliables. Alors, soyons prêts à cuisiner du digital learning avec une pincée d’IA !

Nouvelles lunettes AR : vers une réalité augmentée discrète et omniprésente

Crédit Photo : Meta

Le marché de la XR (ou réalité étendue) connaît un essor sans précédent, porté par des avancées technologiques spectaculaires et des investissements massifs. Preuve s’il en est, la réalité mixte (RM) – qui combine réalité virtuelle (VR) et réalité augmentée (AR) – connaît un développement exponentiel, avec une croissance attendue de plus de 45 % dans les prochaines années. 

Pour concrétiser cette tendance, les géants de la tech travaillent activement sur des modèles de lunettes de réalité augmentée et de réalité mixte légères, compactes et puissantes, prêtes à supplanter nos écrans de smartphones pour enrichir notre vision du monde réel d’informations digitales, de graphiques et d’outils interactifs. Ces lunettes, de plus en plus discrètes et élégantes, sont pensées comme de véritables extensions de notre quotidien, permettant d’accéder à des fonctionnalités avancées sans encombre. Alors, prêt(s) à bouleverser vos habitudes et celles de vos collaborateurs ? 

Dans cet article, Audace vous propose de faire le point sur les dernières innovations en matière de lunettes XRNous vous présenterons les modèles phares du marché et leurs applications potentielles dans le monde professionnel. 

Miniaturisation des équipements : un tournant pour la XR

Les progrès technologiques fulgurants ont permis de miniaturiser considérablement les composants électroniques, rendant possible la création de lunettes XR presque aussi fines et légères que des lunettes de soleil classiques, qui désormais, se fondent dans notre quotidien et offrent une expérience immersive de qualité, sans sacrifier le confort.

Amélioration de la portabilité et de l’ergonomie

La miniaturisation permet de rendre les appareils XR plus légers, plus compacts et donc plus confortables à utiliser. Historiquement, les casques VR et AR étaient souvent volumineux et encombrants, ce qui limitait leur utilisation à des sessions courtes et souvent statiques. Aujourd’hui, des équipements plus petits et légers facilitent leur usage prolongé, facilitant leurs applications dans des secteurs et environnements variés, comme l’éducation, la formation ou encore l’industrie.

Des performances accrues dans des formats compacts

La miniaturisation va de pair avec une amélioration des capacités de calcul embarquées. Des processeurs plus puissants et des systèmes de suivi de mouvements plus précis peuvent être intégrés dans des dispositifs toujours plus petits. Aussi discrètes et légères soient-elles, les nouvelles lunettes XR offrent des performances élevées avec des capteurs avancés, qui renforcent la qualité de l’expérience utilisateur. 

Nouveaux cas d’usage dans des environnements professionnels

Grâce à cette miniaturisation, il devient possible d’intégrer des dispositifs XR dans des environnements de travail mobiles, comme sur les chantiers ou dans des usines. Dans le cadre de formations, cela permet des simulations immersives plus réalistes et plus fluides. Dans l’industrie, on assiste à une adoption croissante de la XR pour la maintenance prédictive, la gestion des stocks en entrepôt ou la collaboration à distance.

Réalité augmentée : les acteurs clés du marché et leurs actualités à surveiller

Plusieurs entreprises sont à la pointe de la recherche et du développement dans le domaine des lunettes XR. En voici quelques exemples phares.

Technologie et productivité : avec Vuzix, des solutions AR performantes pour la santé, l'industrie et la logistique

Vuzix est une entreprise américaine spécialisée dans la conception et la fabrication de lunettes intelligentes et de dispositifs de réalité augmentée. Fondée en 1997, elle s’est d’abord concentrée sur les solutions de vision améliorée pour l’industrie militaire avant de se tourner vers le marché commercial, en développant des produits destinés à divers secteurs, tels que la logistique, la santé, l’industrie et le divertissement. L’enseigne propose aujourd’hui plusieurs modèles de lunettes de réalité augmentée, réparties en 3 gammes et conçues pour améliorer la productivité et la sécurité des salariés :

  • Vuzix Blade 2 : Destinée aussi bien aux consommateurs qu’aux professionnels, cette lunette AR est principalement vouée à un usage quotidien. Son design élégant et compact permet une utilisation discrète, avec un affichage transparent en réalité augmentée qui projette des informations directement dans le champ de vision de l’utilisateur. Elle s’avère idéale pour des applications comme la navigation, la traduction, les jeux, ainsi que des tâches professionnelles simples. Ces lunettes de réalité augmentée sont commercialisées autour de 800 à 1 000 €

Lunettes Vuzix Blade 2 - ©Vuzix
  • Vuzix M-Series (Vuzix M400 et Vuzix M4000: Conçue pour les professionnels, la série M se caractérise par une conception robuste, une autonomie accrue, et un champ de vision élargi. Avec leur plateforme XR1 dédiée et un processeur AR à 8 cœurs, ces lunettes intelligentes robustes et étanches se destinent à l’exécution de tâches complexes comme la logistique, la production industrielle et la maintenance. Dotées de la commande vocale et compatibles avec les équipements médicaux, ces lunettes sont particulièrement appréciées dans le secteur de la santé. Elles permettent aux professionnels d’accéder aux informations des patients en temps réel pendant les interventions, de diffuser et partager des vidéos chirurgicales pour la formation en direct, ainsi que de collaborer avec des experts à distance pour une évaluation immédiate. De plus, elles respectent la réglementation HIPAA, garantissant la protection des données médicales. 
Lunettes Vuzix M400 - ©Vuzix
Lunettes Vuzix M4000 - ©Vuzix
  • Les Vuzix Z100 sont un modèle spécifique et moins connu de la marque, conçu principalement pour des usages professionnels exigeant des performances graphiques avancées et une haute résolution. Ces lunettes se distinguent par leur capacité à projeter des images en haute définition et par leur champ de vision élargi, permettant une immersion renforcée en réalité augmentée. Le modèle Z100 a été conçu pour des applications spécialisées, souvent dans des secteurs comme l’ingénierie, la conception 3D, et les environnements industriels nécessitant des visualisations précises. Les Vuzix Z100 offrent une alternative puissante pour ceux qui recherchent des lunettes intelligentes adaptées aux tâches complexes, mais elles sont moins orientées vers un usage quotidien et plus adaptées aux déploiements spécifiques, nécessitant une infrastructure informatique robuste pour fonctionner efficacement.
Lunettes Vuzix Z100- ©Vuzix
  • Vuzix Shield® : Cette gamme est orientée vers l’industrie, avec des lunettes extrêmement résistantes adaptées aux environnements les plus exigeants. Le modèle Shield est spécifiquement conçu pour des applications industrielles nécessitant une protection renforcée. Elles proposent notamment des fonctionnalités telles que : l’accès aux instructions ou au guidage à distance en direct, la possibilité des scanner les codes avec un lecteur avancé ou diffuser des vidéos depuis le terrain, le tout activé par la voix ou le toucher. 

Lunettes Vuzix Shield - ©Vuzix

Que ce soit pour la formation, la maintenance, la chirurgie ou la gestion d’entrepôt, ses modèles se distinguent par :
  • Un affichage lumineux et discret avec un champ de vision élargi.
  • Une conception ergonomique centrée sur le confort de l’utilisateur pour un port prolongé.
  • Des options de montage modulables adaptées aux différentes préférences professionnelles.
  • La collaboration en temps réel via le streaming vidéo, avec intégration aux plateformes de visioconférence comme Zoom et WebEx.

Les lunettes Vuzix sont déjà bien établies sur le marché, utilisées dans divers secteurs comme l’industrie, la santé, et les services clients. Leur coût varie selon les fonctionnalités et la gamme : pour les modèles d’entrée de gamme comme les Vuzix Blade, le prix commence autour de 800 à 1 000 €, tandis que les modèles professionnels et industriels plus avancés comme la série M ou les Vuzix Shield peuvent atteindre jusqu’à 3000€, selon les options choisies. 

Meta : la révolution des lunettes AR...et de notre quotidien ?

Depuis plusieurs années, Meta investit massivement dans le développement de la réalité augmentée et virtuelle. L’entreprise vise à créer un écosystème complet autour de ses produits, allant des casques aux lunettes intelligentes, en passant par les montres connectées. Avec ses désormais célèbres casques de réalité virtuelle « Meta Quest », le géant des réseaux sociaux propose actuellement une gamme de casques performants et attractifs destinés aux professionnels. Des modèles comme le Meta Quest 3 intègrent déjà des fonctionnalités de réalité mixteMais les ambitions de Meta ne s’arrêtent pas là ! 

En parallèle, l’entreprise de Mark Zuckerberg continue d’étendre son offre en matière de réalité augmentée avec le développement de lunettes AR grand public qui devraient bientôt devenir un outil indispensable à notre quotidien. Par exemple, la lunette Ray-Ban Meta fait actuellement son entrée sur le marché. Qui d’entre nous, saurait la différencier d’un modèle classique de lunettes de vue ? Admettons-le, le résultat est bluffant. 

Cette lunette dernière génération se positionne comme un véritable assistant personnel, capable de faciliter le quotidien de ses utilisateurs grâce à l’intelligence artificielle « Meta AI » (non disponible dans l’union européenne pour le moment).

Lunettes Ray-Ban Meta

Si elles tiennent leurs promesses, ces lunettes pourraient révolutionner notre quotidien grâce à de nombreuses fonctionnalités telles que l’interaction vocale, l’assistance personnelle (aide à la mémorisation, traduction de conversations en temps réel…), l’envoi de messages ou d’appels téléphoniques, la possibilité d’écouter des contenus audios (musique, podcasts…). Cerise sur le gâteau : elles se proposent même d’aider les personnes malvoyantes en temps réel, grâce à un partenariat avec Be My Eyes. Dès cet automne, une nouvelle version des Ray-Ban Stories sera disponible, suivie, en 2025, par la troisième génération de cet appareil.

Crédit Photo : Meta
Lunettes Meta Orion - ©Meta

Mais ce n’est pas tout ! L’entreprise envisage un bouleversement majeur en 2027 avec son projet phare (et le plus ambitieux) : les lunettes OrionLégères, ultra-puissantes et dotées de technologies de pointe, les lunettes Orion promettent une expérience immersive hors du commun, combinant intuitivement la réalité augmentée et l’intelligence artificielle dans un format jamais vu : 

  • Ergonomie et confort : Ultra compactes et légères (98 g seulement !), ces lunettes AR seront capables de projeter des hologrammes de haute qualité. Le secret de cette légèreté ? Un petit boîtier branché aux lunettes et tenant dans une poche : le « Compute puck ». Celui-ci offrira une connexion à un wifi 6 personnalisé et permettra de prolonger l’autonomie de la lunette (estimée tout de même à 3h). Ce boîtier réalisera également le traitement graphique et la gestion des applications. Bref, on met l’appareil dans la poche et c’est parti pour une utilisation fluide des lunettes légères !
  • Suivi oculaire et gestuel : Pour renforcer l’immersion, des capteurs intégrés aux lunettes permetteront de suivre les mouvements des yeux de l’utilisateur. Ainsi, l’affichage pourra s’adapter en fonction de ce que l’utilisateur regardera, rendant l’expérience plus intuitive. De plus, les gestes de la main, détectés par des caméras, faciliteront l’interaction avec les éléments virtuels, offrant une manipulation naturelle et fluide des objets en réalité augmentée.
  • Bracelet neuronal : un des aspects innovants des lunettes Orion est leur bracelet neuronal, qui permettra de contrôler certaines fonctions des lunettes par la pensée. Ce bracelet détectera les signaux électriques émis par le cerveau et les traduira en commandes pour les lunettes. Cette technologie ouvrira la voie à une interaction encore plus immersive, où les utilisateurs pourront agir sur leur environnement virtuel sans nécessiter d’actions physique. 
  • Intégration avec le monde réel : Les caméras intégrées aux lunettes sont équipées de capteurs RGB et profondeur, qui permettra de capturer non seulement l’image couleur de l’environnement, mais aussi des informations sur la distance et la profondeur. Cela permettra aux lunettes de créer une représentation 3D précise de l’environnement, essentielle pour une superposition réaliste des éléments virtuels. Les données visuelles seront traitées par des algorithmes de reconnaissance d’objets et de mapping 3D, permettant une intégration fluide des objets virtuels avec le monde réel.

L'avis de nos développeurs sur les lunettes Meta Orion : 

Les lunettes Meta Orion annoncent un potentiel tournant pour l'immersive learning. Leur légèreté (98 g) et l'interaction naturelle, rendue possible par le suivi oculaire et le bracelet neuronal, promettent des formations plus intuitives. Sans manettes ni gestes complexes, l'immersion devient fluide comme jamais. Destinées au milieu professionnel, avec 1000 exemplaires en test, elles ne sont pas encore accessibles au grand public. A l'instant, leur autonomie limitée à trois heures et leur prix élevé (10 000 $) freineraient une adoption massive. Néanmoins, ces lunettes préfigurent un avenir où la formation immersive, plus accessible, pourrait radicalement changer l’apprentissage en entreprise.

Briser les barrières de la langue :
zoom sur les lunettes de traduction universelle instantanée de Google et Solos

Prototype de lunettes connectées Google - © Google

En 2022, 10 ans après l’échec des Google Glass, Google présentait un prototype (toujours en cours de développement) de lunettes connectées de traduction universelle instantanée. Cette technologie efface littéralement la barrière de la langue, et sa simplicité d’utilisation la rend accessible à tous. La traduction instantanée est depuis longtemps une priorité pour Google, qui a déjà développé plusieurs produits dans ce domaine, tels que les Pixel Buds ou les smartphones Pixel 6 et 6 Pro. Ce nouveau prototype de lunettes pourrait aller encore plus loin, en facilitant la communication entre des personnes qui ne parlent pas la même langue, tout en rendant cette avancée accessible aux sourds et malentendants, grâce à la transcription visuelle.

Agrémentées d’IA, ces lunettes pourront capter une conversation, traduire en temps réel les phrases de l’interlocuteur et retranscrire le résultat comme un sous-titre sur le verre des lunettes. Le prototype ressemble à des lunettes classiques, mais il intègre des technologies avancées pour « écouter », « traduire » et « transcrire ». Ainsi, lorsqu’une personne parlera une langue étrangère, les lunettes traduiront ses propos en temps réel et afficheront la traduction sur les verres, tels des sous-titres de film. Les deux interlocuteurs, bien que parlant des langues différentes, pourront ainsi dialoguer naturellement.

Solos Airgo 3 - © Solos

Mais Google n’est pas seul sur le marché de la traduction instantanée. L’année 2024 a été marqué par l’arrivée des lunettes de réalité augmentée de Solos : les Solos AirGo 3.  

Ces nouvelles lunettes s’appuient sur deux technologies phares d’OpenAI : ChatGPT et Whisper, le système de reconnaissance vocale capable de gérer 99 langues. Cela permet de faciliter les échanges audio avec l’intelligence artificielle. Ainsi, les microphones captent les paroles de l’interlocuteur, qui sont automatiquement traduites et restituées à l’utilisateur via les haut-parleurs, dans une expérience que Solos assure être discrète.

Les lunettes disposent également d’un mode spécialement conçu pour les groupes, permettant de traduire les conversations entre plusieurs participants, chacun pouvant écouter les échanges dans sa langue maternelle. Pour rejoindre une conversation, il suffit de scanner un code QR ou d’accéder à une URL, à l’image de ce que l’on fait pour un appel de visioconférence. De plus, les lunettes sont capables de traduire du texte, via l’application compagnon de Solos.

Les lunettes Solos, orientées vers la traduction et la communication, sont commercialisées autour de 600 à 800 €

Vers une démocratisation de l’apprentissage immersif ?

Autrefois considérées comme coûteuses et complexes, les technologies immersives deviennent plus accessibles grâce aux avancées des géants de la Tech, bien disposés à bouleverser nos habitudes en nous dotant d’équipements toujours plus ergonomiques et accessibles. Bien que les modèles actuels soient encore principalement réservés à la recherche et au développement, les coûts devraient baisser dans les années à venir avec l’optimisation des processus de production. Si ces évolutions se concrétisent, l’apprentissage immersif, facilité par un usage courant de ces équipements, pourrait devenir un standard dans les formations des entreprises françaises d’ici cinq ans.