Le digital Learning au service de la santé

Spécialiste de deux univers, l’industrie et la santé, Audace a créé le tout premier serious game Florence, dédié au monde infirmier en 2013. Formant au process de la transfusion sanguine, il a été couronné du Prix FEHAP de l’innovation…

Suite à ce 1er succès, l’agence a poursuivi son engagement dans le monde de la santé. Elle a réalisé de nombreux dispositifs sur-mesure pour plusieurs GHT, CHRU, CH et Groupement de Cliniques… 

Dans le cadre d’une délégation de service public, Audace a également la responsabilité de la commercialisation des modules de formation de l’EFS, Etablissement Français du sang.

Aujourd’hui, Audace est donc en mesure de vous proposer :

  • Les modules de formation de l’EFS ;
  • Les modules elearning ou les serious games Florence dédiés aux soins infirmiers;
  • Des modules sur-mesure qui s’adaptent à chaque demande spécifique.

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Mise à Jour Secumat 2.0 pour la SNCF : Une formation VR sur les bons rails

En 2020, La Fabrique AR/VR de la SNCF a introduit une application de formation en réalité virtuelle appelée « Secumat », dédiée au personnel navigant sur les TGV à deux étages. Elle couvre trois domaines essentiels de la sécurité : la préparation avant le départ, la gestion des anomalies signalées par des codes et les procédures à suivre lors d’arrêts en pleine voie.

La formation VR traite chaque sujet via des modules interactifs de 10 minutes. Toutefois, avec l’évolution technologique, une actualisation de Secumat s’imposait. L’adaptation de l’application pour les casques VR sans fil étant une particularité de cette mise à jour. La SNCF a mandaté la société Audace pour accomplir cette tâche !

Restructuration du Code pour une meilleure expérience

Ainsi, avant de procéder aux ajustements d’ergonomie, Audace a restructuré le code et les scènes 3D de l’application Secumat. Auparavant, tous les scénarios étaient gérés dans un seul manager, tandis que les environnements 3D étaient rassemblés dans une scène monolithique. Audace a créé un manager principal regroupant les bibliothèques de fonctions et interactions, dissocié les environnements 3D et développe des scénarios séparés faisant appel aux ressources.

Cette approche améliore donc la lisibilité, la compréhension, l’évolutivité et la robustesse du code. Elle facilite aussi les tests, le débogage et la maintenance de l’application et optimise les performances lors de l’utilisation sur un casque autonome.

Optimisation des performances 3D de la formation vr

Le passage vers une version autonome de l’application Secumat implique également un travail d’optimisation graphique pour garantir une expérience fluide et immersive. Pour ce faire, une réduction du nombre de polygones, une diminution de la résolution des textures et une optimisation des éclairages sont opérées. Parallèlement, l’équipe a intégré un mécanisme d’affichage/disparition des éléments 3D hors de portée de l’utilisateur afin de limiter la dégradation visuelle. Ces modifications garantissent une expérience utilisateur fluide, notamment sur les casques autonomes tels que le Quest 2.

Transformation des interfaces pour une autonomie complète

Une autre évolution majeure concerne la transformation des interfaces de l’application pour une utilisation directe depuis le casque autonome. Toutes les actions réalisées précédemment depuis le PC du formateur doivent en effet être exécutées dans le casque VR. Les apprenants ont la possibilité d’utiliser les différents modules de formation en mode guidé ou en totale autonomie.

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Assurance qualité et tests utilisateurs

Pour garantir une expérience utilisateur fluide, l’équipe d’Audace a mis en place une méthodologie rigoureuse basée sur des tests en interne puis avec de vrais utilisateurs finaux. Les bonnes pratiques de développement ergonomique permettent d’anticiper les problèmes potentiels dès la conception des scénarios pédagogiques. Les tests effectués par des utilisateurs externes au projet permettent quant à eux de détecter les problèmes de clarté des consignes et de jouabilité. 

Création d'un tutoriel pour une formation VR optimale

Afin d’aider les utilisateurs néophytes de la VR, Audace a développé un tutoriel utilisant une scène 3D du projet pour présenter les opérations rencontrées au cours des scénarios pédagogiques. Ce tutoriel fournit aux apprenants une meilleure compréhension des interactions et des mécanismes de l’application.

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Autres améliorations de la formation vr

Parmi les autres améliorations, on retrouve notamment l’ajout d’un menu « aide » pour accéder aux instructions à tout moment, la mise en surbrillance des interactions, la possibilité de faire pivoter la caméra, l’amélioration de la fonctionnalité de guidage, la simplification de l’accès aux menus via l’interface VR et l’ancrage des documents dans l’environnement pour une meilleure lisibilité en VR.

Découvrez nos autres formations digitales pour SNCF

Dépasser les limites de Storyline : un défi surmonté!

Les outils de création de modules elearning sont désormais essentiels aux concepteurs pédagogiques multimédia. Articulate Storyline est l’un de ces outils largement utilisé. Cependant, malgré ses fonctionnalités avancées, Storyline rencontre des limites fonctionnelles qui peuvent freiner la créativité et empêcher de répondre à des demandes spécifiques. Dans ce contexte, il est essentiel de repousser les frontières de Storyline pour offrir des expériences d’apprentissage plus immersives et personnalisées.

Audace repousse les limites de Storyline

Dans le domaine de la création de formations distancielles, Articulate Storyline s’est imposé comme l’un des outils les plus populaires. Grâce à son interface intuitive, rappelant les logiciels de la suite Office de Microsoft, notamment PowerPoint, Storyline permet de concevoir des modules de formation simples et linéaires. Cependant, l’outil présente, comme tout outil, des limites fonctionnelles et créatives.

Grâce à son expertise dans le domaine du développement elearning sur mesure, Audace a pu dépasser les limites fonctionnelles de Storyline et offrir des solutions personnalisées répondant aux besoins spécifiques de chaque projet. Pour ce faire, les développeurs Audace recourent au langage de programmation JavaScript.

Exemple : Il n’est pas possible d’envoyer une note de 100% à la plateforme en l’absence d’un quiz évaluatif intégré au module. Pour pallier cela, on peut se connecter à l’API SCORM grâce à une commande JavaScript exécutée dans le dernier écran du module et d’appeler la commande « cmi.score.raw » en lui attribuant la valeur « 100 ».

D’autres limites de Storyline ont pu être surmontées. On pense notamment à l’impossibilité de masquer le bouton de fermeture d’une lightbox automatiquement générée, empêchant ainsi l’utilisation d’un bouton personnalisé créé par l’intégrateur.

De même, Audace a répondu à des demandes telles que « afficher la date du jour sur la page d’accueil » du module ou « intégrer un fichier PDF dans un écran plutôt que dans un nouvel onglet du navigateur ».

Audace et son approche "out of the box"

Parmi les autres défis à relever : la diffusion de vidéos à 360 degrés. Alors que Storyline permet d’afficher des images 360 degrés et de créer des parcours immersifs, il n’offre pas nativement la possibilité de diffuser des vidéos 360 degrés. Toutefois, il est possible de charger une vidéo 360 degrés dans une lightbox en utilisant la bibliothèque JavaScript three.js.

Enfin, la création de modules multilingues constitue également un défi auquel les concepteurs de formation peuvent être confrontés. Traduire automatiquement les boutons tels que « suivant », « précédent » et « quitter », ainsi que le sommaire du module, impose d’intégrer tous ces éléments dans les écrans eux-mêmes plutôt que de laisser le lecteur, par défaut de Storyline, les gérer par lui-même…

Bien qu’Articulate Storyline soit un outil précieux pour la création de modules elearning, il n’est pas exempt de limites. Cependant, avec une approche innovante et les bonnes compétences techniques, il est possible de transcender ces barrières. Audace se positionne en première ligne pour offrir des formations plus créatives et qualitatives avec son approche « out of the box »

Apple Vision Pro / Meta Quest 3 : le choc de titans ?

La réalité virtuelle et augmentée sont des domaines technologiques en plein essor. Elles offrent des expériences immersives et transforment notre manière d’interagir avec le monde numérique. Dans cette optique, Apple et Meta ont récemment annoncé leurs nouveaux casques de réalité virtuelle et augmentée : l’Apple Vision Pro et le Meta Quest 3. Ces deux produits suscitent un grand intérêt. Qu’il s’agisse de passionnés de technologie ou d’utilisateurs en quête d’expériences virtuelles de qualité. Examinons de plus près les caractéristiques et les fonctionnalités de chaque casque. Lequel offrira la meilleure expérience utilisateur ?

Choc techno : Décryptage des specs entre l'Apple Vision Pro et le Meta Quest 3 !

Le duel tant attendu entre l’Apple Vision Pro et le Meta Quest 3 promet d’être épique. Les deux casques de réalité virtuelle et augmentée suscitent un vif intérêt parmi les passionnés de technologies immersives. Alors que l’Apple Vision Pro a été présenté lors de la WWDC23, le Meta Quest 3 a été (un peu) dévoilé en anticipation de l’annonce d’Apple.

L’Apple Vision Pro se distingue par son approche novatrice, évitant le jargon classique de la VR et de la RA. Lors de sa présentation, Apple s’est concentré sur la proposition de valeur du Vision Pro, ses avantages concrets, ce qu’il « apportera à nos vies ». Apple décrit son casque comme le premier « ordinateur spatial« , suggérant ainsi une vision à long terme visant à superposer les applications directement à la vision de l’utilisateur, transformant ainsi la manière dont nous interagissons avec la technologie. De plus, l’Apple Vision Pro arbore un design élégant et bénéficie de l’écosystème Apple, offrant aux utilisateurs un accès immédiat à un large éventail d’applications et de services.

De son côté, le Meta Quest 3 promet une expérience immersive de réalité virtuelle autonome largement améliorée. Bien que sa présentation officielle soit prévue pour fin septembre, certaines informations ont déjà été divulguées. Le Meta Quest 3 se concentre principalement sur le gaming, avec une large gamme de jeux et d’applications VR disponibles. Il dispose de fonctionnalités telles que le suivi spatial de haute précision, offrant aux utilisateurs la possibilité de se déplacer librement dans un environnement virtuel. Cependant, les spécifications techniques et les fonctionnalités du Meta Quest 3 n’ont pas été encore détaillées, ce qui rend difficile une comparaison approfondie avec l’Apple Vision Pro.

Une victoire des casques Apple en termes de puissance et performances ?

En termes de puissance et de performances, l’Apple Vision Pro serait en tête du peloton. Il est équipé de deux processeurs, l’Apple M2 pour la puissance de calcul et l’exécution des opérations et l’Apple R1 dédié à l’intégration, le traitement des données des nombreux capteurs du casque. C’est en d’autres termes le « cerveau » du casque de réalité virtuelle. Cette architecture ingénieuse permet au Vision Pro d’offrir des performances de pointe, surpassant de nombreux autres casques VR disponibles sur le marché. De plus, il dispose d’une multitude de capteurs, notamment des caméras principales et TrueDepth, un LiDAR, des caméras orientées vers le bas et les côtés, des illuminateurs infrarouges, des caméras infrarouges pour le suivi du regard, et bien plus encore. Ces capteurs avancés permettent des interactions naturelles avec les mains, le regard et la voix, offrant aux utilisateurs une expérience immersive et intuitive.

En comparaison, selon les informations disponibles, le Meta Quest 3 disposerait de deux modules caméras RGB pour un meilleur pass-through permettant une meilleure vision du monde réel depuis le casque, d’un capteur de profondeur et de capteurs dédiés au tracking sur les coins inférieurs du masque. Bien que ces caractéristiques soient solides, elles semblent moins avancées que celles de l’Apple Vision Pro.

Apple Vision Pro vs. Meta Quest 3, la quête du meilleur deal !

Un autre aspect important à prendre en compte est le prix. L’Apple Vision Pro est positionné comme un produit haut de gamme, avec un prix de lancement de 3.499 $ pour le marché américain. En revanche, le Meta Quest 3 devrait être disponible à un prix plus abordable de 500 $. Cette différence de prix significative peut influencer la décision d’achat des consommateurs, tout le monde n’étant pas prêt à investir une somme considérable pour le Vision Pro, même s’il offre des fonctionnalités avancées.

Le duel entre l’Apple Vision Pro et le Meta Quest 3 promet donc d’être captivant. L’Apple Vision Pro se distingue par son approche novatrice, ses performances de pointe et son intégration étroite avec l’écosystème Apple. Le Meta Quest 3, quant à lui, offrira une expérience de réalité virtuelle autonome axée sur le gaming. Alors que l’Apple Vision Pro semble surpasser le Meta Quest 3 en termes de spécifications techniques et de fonctionnalités avancées, son prix élevé pourrait néanmoins être un facteur dissuasif pour certains consommateurs…

Les serious games multi-joueurs ont le vent en poupe

L’un des atouts majeurs des serious games multi-joueurs est leur capacité à favoriser l’apprentissage collaboratif. Les serious games multijoueurs offrent une plateforme où les joueurs sont encouragés à échanger des connaissances, à collaborer pour prendre des décisions et à unir leurs forces pour résoudre des problèmes complexes. Cette dynamique de groupe, inhérente au mode multi-joueurs, crée un environnement riche pour l’apprentissage.

Au-delà de cet aspect collaboratif, les jeux sont également des terrains d’entraînement pour les compétences interpersonnelles. Les joueurs sont souvent placés dans des situations délicates, nécessitant la négociation, la persuasion, ou la gestion de conflits. Chaque interaction, chaque décision prise dans le cadre du jeu peut aider à affiner ces compétences essentielles pour le monde réel.

Exemple : « Formation managers », un serious game développé pour Kéolis où chaque manager joue son propre rôle et dont les actions impactent ses propres indicateurs de performance. Elles se répercutent également sur ceux de ses collègues et de la structure entière. Objectif de l’expérience : mettre en œuvre les connaissances acquises durant un séminaire d’une semaine afin d’obtenir un groupe de managers homogène, soudé, qui aspire au développement de l’entreprise et la réussite de ses projets avant son ambition personnelle.

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Le jeu pour susciter l'engagement

L’engagement est au cœur des serious games multi-joueurs. Le simple fait d’interagir avec d’autres participants, de relever des défis ensemble, confère un sentiment d’appartenance et renforce l’implication de chacun dans le processus d’apprentissage.

L’application des serious games multijoueurs s’est étendue à de nombreux domaines. Leur polyvalence est incontestable. Que ce soit dans le secteur de la santé, pour former des équipes médicales à collaborer en situations d’urgence, dans le domaine éducatif, pour rendre l’apprentissage des mathématiques ou de l’histoire plus interactif, ou dans le monde professionnel pour développer des compétences en leadership.

Exemple 1 : « La table de Marie » : une mise en application du knowledge management dans l’univers de la restauration pour SKEMA Business School.

Exemple 2 : « Down by the Sea » : Jeu sérieux en économie de l’environnement développé par Audace pour l’Institut Montpellier SupAgro et l’Université de Montpellier.

Objectif : Être capable de gérer une pêcherie en prenant en compte les critères économiques de gestion de la ressource et de concurrence entre acteurs de la filière.

Quand la VR s'invite dans les simulations multi-joueurs

Aujourd’hui, il est désormais possible de développer des simulations multi-joueurs en VR. Les apprenants peuvent ainsi s’entrainer à des missions collaboratives en VR avant de les vivre dans le monde réel. Ils doivent apprendre à réagir aux inputs positifs et négatifs de leurs collègues. Ils ont aussi la mission de gérer les risques, mettre en place des parades… Tout cela en toute sécurité !

Exemple : « Halle 4.0 » : Les apprenants sont immergés dans un environnement virtuel reconstituant une halle logistique en activité. Le formateur peut également les accompagner dans l’expérience. Les apprentis peuvent ainsi s’entrainer à des missions collaboratives en VR avant de les vivre dans le monde réel.

Ainsi, les serious games multijoueurs façonnent une nouvelle dimension dans l’approche éducative et professionnelle. Ils y marient à la fois technologie, collaboration, et apprentissage actif. Alors que l’ère numérique progresse à une vitesse fulgurante, ces jeux se positionnent comme des outils précieux. Ils trouvent leur pertinence non seulement pour l’éducation, mais aussi pour le renforcement des compétences et la préparation aux défis réels.

« Work Hard, Play Hard »: le jeu, catalyseur de compétences professionnelles

A young person sits at a gaming PC and plays a game created with generative AI technology

En 2022, l‘Université de Surrey et Game Academy Ltd a étudié l’impact des jeux vidéo sur 16 033 participants. Le résultat indique que l’interaction avec des jeux vidéo peut permettre aux individus de développer un large éventail de compétences non techniques (soft skills). Ces dernières étant potentiellement bénéfiques dans le cadre de leurs études ou carrière (Johnson et al., 2022) : résolution de problèmes, planification, organisation et pensée stratégique, …

Ainsi, ces résultats s’alignent avec une précédente recherche de l’EDHEC menée en 2020 et intitulée « Work hard, play harder – le jeu vidéo, développeur de compétences« . En effet, il y est souligné l’importance des compétences développées par les joueurs en fonction de leur profil : amélioration de la mémoire, de l’attention et des compétences en résolution de problèmes (Ducheneaut & Moore, 2020).

"Work hard, play harder"

Le concept de « Work hard, play harder » suggère que l’engagement intensif dans les jeux vidéo peut positivement influencer le développement de compétences transférables dans le monde professionnel. Comme évoqué, les jeux vidéo favorisent le développement de diverses soft skills : résolution de problèmes, pensée critique, communication, créativité, adaptabilité et gestion du stress.

De ce fait, en offrant des objectifs clairs, des défis gradués, des feedbacks instantanés et la possibilité d’une progression régulière, le jeu vidéo facilite l’apprentissage. Ils présentent aussi l’avantage de développer ces compétences transférables.

Aussi, jouer à des jeux nécessite une discipline personnelle, surtout lorsqu’il est question de gérer temps passé à jouer et autres obligations. Or, gestion du temps et autodiscipline sont également des compétences indispensables dans le monde professionnel.

Enfin, l’appétence aux jeux vidéo permet la fois d’être très à l’aise avec la technologie numérique ainsi que la création de réseaux et de communautés. Deux atouts qui sont non négligeables aujourd’hui. Les jeux multi-joueurs en ligne aident en effet à développer des compétences de réseautage et à construire des communautés. Ils peuvent donc offrir des opportunités pour travailler en équipe avec d’autres. De plus, ils peuvent gérer des relations interpersonnelles et naviguer dans des environnements sociaux diversifiés.

Le jeu, générateur de compétences

Les compétences acquises par le jeu sont de plus en plus reconnues par les employeurs. C’est ce que souligne un article publié sur Les Echos Start. En effet, ils mettent l’accent sur la valeur des soft skills développées par les joueurs, notamment la persévérance, la résilience, l’esprit d’équipe et la créativité (Chapelle, 2022).

A noter qu’une autre étude, plus ancienne, montrait quant à elle les effets bénéfiques des jeux videos sur des hard skills. Elle a été menée en 2007 par des chercheurs de la New York Beth Israel Medical Center.  Ils y présentent la corrélation entre la compétence dans les jeux vidéo et la compétence en chirurgie laparoscopique (une procédure chirurgicale mini-invasive).

L’étude, intitulée « The Impact of Video Games on Training Surgeons in the 21st Century » évaluait les compétences chirurgicales de 33 chirurgiens. Les participants ont été divisés en deux groupes en fonction de leur expérience passée avec les jeux vidéo (joueurs et non-joueurs). Ils ont ensuite été évalués sur des tâches chirurgicales spécifiques.

Concrètement, les résultats de l’étude ont montré que les chirurgiens qui jouaient à des jeux vidéo au moins trois heures par semaine ont fait 27 % moins d’erreurs et ont été 39 % plus rapides que ceux qui n’avaient pas cette habitude. Il semble donc que les compétences développées en jouant à des jeux vidéo peuvent être transférables à certaines pratiques chirurgicales ! On pense par exemple à la coordination œil-main, la concentration, la précision et la réactivité, 

Même s’il faut se garder de toute conclusion hâtive, l’ensemble de ces études invite toutefois à penser que l’intégration du serious game ou a minima du elearning ludifié à un parcours de formation ne peut être que bénéfique !

Références

  • Johnson, D. et al. (2022). « Video games and skill development: A study of the relationship between video game play and soft skills ». University of Surrey and Game Academy Ltd.
  • Ducheneaut, N. & Moore, R. (2020). « Work hard, play harder: Video games as skill developer ». EDHEC Business School.
  • Chapelle, A. (2022). « Employers valuing video game skills: An emerging trend ». Les Echos Start.
  • Michael, D. & Chen, S. (2005). « Serious games: Games that educate, train, and inform ». Muska & Lipman/Premier-Trade.
  • 2007 : “The impact of video games on training surgeons in the 21st century”. James C Rosser Jr , Paul J Lynch, Laurie Cuddihy, Douglas A Gentile, Jonathan Klonsky, Ronald Merrell
  • https://start.lesechos.fr/travailler-mieux/recrutements-entretiens/et-si-vos-game-skills-vous-aidaient-a-trouver-un-job-1175540
  • https://www.surrey.ac.uk/news/online-gaming-enhances-career-prospects-and-develops-soft-skills-finds-new-study

« Iclarec VR » : Plongée virtuelle dans la maintenance des piscines nucléaires avec Orano DS

Avec Audace, Orano DS crée « Iclarec VR », une formation en réalité virtuelle pour apprendre aux opérateurs à nettoyer l’eau des piscines des centrales nucléaires. L’objectif : simuler différentes situations pour que les techniciens puissent s’entraîner dans un environnement sûr avant de travailler dans de vraies piscines.

Qu'apprend-on avec "Iclarec VR" ?

  • Clarification des eaux: apprend à clarifier et nettoyer l’eau des piscines nucléaires
  • Aspiration des objets: montre comment récupérer des objets qui peuvent se trouver inopportunément au fond des piscines (vis par exemple).

Comment ça marche ?

Les utilisateurs mettent un casque de réalité virtuelle, comme le HTC Vive Pro ou l’Oculus Rift. Ils sont alors immergés dans une simulation d’un bâtiment réacteur nucléaire. Avec une « canne d’aspiration » virtuelle, ils pratiquent ensuite différents scénarios d’aspiration d’objets. Les scénarios incluent des étapes telles que vérifier les vannes, connecter les équipements ou encore plonger l’outil à différentes profondeurs. De plus, des situations inattendues, comme des problèmes avec la pompe, peuvent être injectées par le formateur pour tester les compétences de l’apprenant.

Le but de l'Iclarec II ?

L’apprenant se familiarise avec les procédures et acquiert les compétences nécessaires pour effectuer la mission en toute sécurité.

L'expertise acquise grâce à la formation digitale ?

Côté mission : L’apprenant doit assembler les cannes et les embouts en fonction du scénario pour réaliser l’aspiration. Un questionnaire interactif est également mis à sa disposition au début de chaque scénario. 

Et parce qu’Audace va toujours plus loin dans le réalisme et la qualité de sa formation, le contrôle de l’ICLAREC s’effectue avec une véritable perche tenue par l’apprenant qu’il retrouve lors de son immersion. Cela lui permet ainsi d’obtenir un retour haptique plus important.

Plusieurs scénarios ont été conçus :

  • Vérifier l’ouverture des vannes de refoulement et la fermeture de la vanne de vidange avant l’immersion
  • Connecter le flexible d’aspiration à l’Iclarec II en suivant les indications à l’écran
  • Mettre sous tension l’armoire électrique et appuyer sur le bouton reset
  • Confirmer que l’Iclarec II est rempli d’eau et que le capteur de manque d’eau est actif
  • Proposer à l’apprenant de fermer la vanne de vidange à l’aide d’une canne
  • Plonger complètement l’Iclarec II au niveau du compartiment des internes
  • …

Bien sûr, l’apprenant est mis à l’épreuve avec des aléas liés au débit de la pompe par exemple. Ces derniers peuvent être activés par le formateur via l’interface du PC. Ces étapes permettent à l’apprenant de se familiariser avec les procédures et d’acquérir les compétences nécessaires pour effectuer la mission en toute sécurité.

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GRDF démystifie les Réclamations avec Ariane !

Chaque année, GRDF, gestionnaire du réseau de distribution de gaz naturel en France, fait face à un flux important de réclamations. Pour garantir la satisfaction de ses 11 millions de clients, il est crucial de bien gérer le processus de traitement des réclamations : de leur identification jusqu’à la réponse pertinente passant par une éventuelle compensation.

Une formation ludique pour traiter les réclamations

Afin de s’assurer de la parfaite maîtrise du process du traitement des réclamations par les équipes dédiées, GRDF a collaboré avec Audace pour créer une formation ludique sur le sujet.

Le dispositif elearning s’articule autour de trois modules : la réclamation, l’analyse et la réponse, et la compensation. Chacun a une durée de 20 minutes. Pour favoriser l’apprentissage, les modules sont subdivisés en séquences avec un apport séquentiel des notions essentielles.

La formation répond à plusieurs objectifs :

  • Identifier les réclamations
  • Décrire le circuit d’une réclamation chez GRDF
  • Enregistrer les réclamations dans le logiciel dédié
  • Les analyser et formuler une réponse
  • Déterminer le juste niveau de compensation et le saisir correctement

Avec Audace, la mythologie s'introduit dans la pédagogie !

Pour donner une dimension ludique à la formation, un storytelling a été proposé par Audace. Il s’inspire du mythe d’Ariane et du Minotaure. Le labyrinthe représente le parcours de la réclamation ; le fil d’Ariane est l’outil que l’apprenant acquiert pour guider le client à travers ce labyrinthe. Symboliquement, vaincre le Minotaure représente l’analyse et la réponse pertinentes aux réclamations, tandis que le trésor au cœur du labyrinthe symbolise la réparation que le client reçoit après un traitement adéquat de sa réclamation. Le scénario illustre la complexité du traitement des réclamations, rappelant que chaque demande est un parcours à part entière.

Cette formation donne aux collaborateurs les clés pour traiter efficacement les réclamations. Le scénario, basé sur le mythe et intégrant de nombreuses activités interactives, facilite l’assimilation des connaissances.

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Serious Game en VR : Une expérience immersive pour attirer de nouveaux talents à la cybersécurité chez Naval Group

A l’occasion du salon FIC 2023, Audace s’est vu confier par Naval Group la mission de développer un nouveau serious Game VR.

L’objectif : attirer l’attention des visiteurs sur le management de la cybersécurité chez Naval Group et faire découvrir ce secteur passionnant à de futurs talents. Le serious game est basé sur une analogie entre cyber-attaque et attaque en mer. Les joueurs, équipés de casques de réalité virtuelle, doivent contrer des drones marins malveillants, mettre en place des contre-mesures suite à une intrusion dans le système d’identification automatique du radar, supprimer avec un « canon cyber » les faux navires détectés, remettre de l’ordre dans le système GPS, victime lui aussi d’une attaque…

Le jeu se déroule dans un environnement ultra-réaliste, agrémenté d’effets haptiques pour une immersion complète. Cette expérience en réalité virtuelle, à la fois attrayante et didactique, a su parfaitement « toucher sa cible ». Un moyen ludique et efficace de sensibiliser à la cybersécurité chez Naval Group !

La CCI de la Réunion investit dans des simulateurs en VR de conduite d’engins logistique !

La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de la Réunion a récemment fait l’acquisition de trois simulateurs de formation en réalité virtuelle développés par Audace. Ces simulateurs permettent d’entraîner les futurs conducteurs d’engins logistiques. Ils les préparent aux différents Certificats d’Aptitude à la Conduite en Sécurité (CACES®). Les simulateurs sont destinés à être utilisés au sein du Campus CIRFIM (Centre Interconsulaire Régional de Formation à L’industrie et aux Métiers), un pôle de formation de la CCI de la Réunion.

La simulation pour une formation sécurisée et certifiante

Audace livrera bientôt trois de ses simulateurs de formation en VR à la CCI de la Réunion. La Chambre de Commerce et Industrie destine ses dispositifs au Campus CIRFIM, l’une de ses branches consacrée à la formation. Leur choix s’est tourné vers deux simulateurs de conduite de chariots élévateurs et un simulateur de conduite de nacelle « PEMP ». Les solutions « clé en main » seront livrées courant juillet au Campus CIRFIM, prêtes à être utilisées par les apprenants.

Ces simulateurs sont destinés à la formation des jeunes et des personnes en reconversion professionnelle, dans le but d’obtenir la certification CACES. Ils viennent en complément des pratiques sur engins réels (en amont pour une prise en main facilitée de l’engin réel et en aval pour apprendre à gérer les situations dangereuses). Ils offrent ainsi aux apprenants une expérience immersive et réaliste. Grâce à ces outils, les apprenants peuvent se former de manière efficace et sécurisée, en se confrontant à des situations réalistes.

Les simulateurs de chariots élévateurs C3 et C5

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Parmi eux, les simulateurs de chariots élévateurs C3 et C5 permettent une formation en autonomie pour maîtriser la conduite en sécurité. La formation se fait en 2 phases :

  1. Pratique de la conduite en immersion virtuelle

Pour apprendre à conduire et maîtriser les risques. Plusieurs scénarii simulent les conditions réelles de pratique dans un entrepôt logistique. Chaque scénario présente des situations à risque : manœuvres délicates, passage de rampes, circulation de piétons et d’engins, obstacles au sol…

  1. Analyse de conduite

Pour évaluer la conduite : émission d’un rapport pédagogique détaillé.

Toutes les actions de l’apprenant sont analysées. Son comportement de conducteur et le respect des règles de sécurité attendues sont ainsi évalués. Le logiciel conserve l’ensemble des données pour chaque apprenant et chaque scénario effectué à l’intention du formateur.

Le simulateur de conduite de nacelles élévatrices

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Quant au simulateur de conduite de nacelles élévatrices, développé en collaboration avec l’AFTRAL, il répond aux objectifs suivants :

  • Validation des aptitudes à la mise en œuvre et à la conduite de nacelle
  • Apprentissage de la conduite dans le cadre d’une formation initiale avant formation sur engin réel (réduction du temps de mobilisation de la nacelle réelle et plus grande disponibilité des formateurs)
  • Recyclage de la formation à la conduite de nacelles (pas de mobilisation d’une nacelle réelle)
  • Sécurité : apprentissage de la gestion des risques
  • Productivité : apprentissage de la conduite de nacelles en temps compté

Les simulateurs de conduite se révèlent être des outils extrêmement précieux pour captiver l’intérêt de la génération Z. Ils les incitent à se former dans des métiers en tension. Plus encore, ils constituent une avancée majeure pour renforcer la conduite sécurisée, dans des domaines où les accidents entraînant des arrêts de travail restent encore malheureusement trop fréquents. Un investissement dans de tels outils de formation est donc une démarche essentielle (et économique). Elle permet d’allier attractivité, formation efficiente et prévention des risques professionnels.